Un numéro d'avril bien rempli !
Quand les salles de cinéma rouvriront, Eiffel devrait être l'un des premiers gros projets français à y être diffusé : retour sur la création de ce biopic romantique avec Romain Duris et Emma Mackey au sein de notre dossier spécial Eiffel.
Ce 517e numéro de Première est rempli d'autres d'autres rencontres et reportages : Steve McQueen nous parle de son anthologie de cinq films, Small Axe, Louise Bourgoin évoque de son côté la deuxième saison de Hippocrate et Bryan Fogel revient sur son documentaire événement The Dissident. Focus également sur The Father, le film de Florian Zeller qui est en lice pour les Oscars 2021, et deux coups d'oeil dans le rétro : un premier sur la création de Charlie et ses drôles de dames, le film d'action girly avec Cameron Diaz, Lucy Liu et Drew Barrymore qui a marqué les spectateurs en 2000, et un second sur la carrière des Daft Punk, racontée par les artistes avec lesquels ils ont collaboré : Michel Gondry, Gaspar Noé, Sven Hansen-Love...
Le cahier critiques est toujours bien rempli. Parmi les coups de coeur de ce printemps ? The Nightingale, Pelé, Night in Paradise... ainsi que les séries Hippocrate, Caïd, 6 x confiné.e.s, Sky Rojo... Et c'est Gilbert Melki qui joue au "Film qui...".
Première n°517 est disponible dans les kiosques dès aujourd'hui, mercredi 31 mars. Bonne lecture !
Exclu - Romain Duris : Comment je suis devenu EiffelVoici l'édito de ce nouveau numéro :
Rêve de fer
« Escalier de l’infini », « Guitare du ciel » ou « Girafe en dentelle ». Si des poètes se sont très vite enthousiasmés pour la tour Eiffel, c’est parce qu’elle était un symbole de modernité. Mais pour certains, il s’agissait aussi d’une passerelle entre le monde réel et le monde des cieux. Un symbole ouvert à tous les temps, à toutes les images et à tous les sens. Ça devait un jour ou l’autre inspirer le cinéma, cet art né en même temps qu’elle. Il aura pourtant fallu plus de cent ans pour qu’Eiffel et sa colonne boulonnée aient droit à leur film. Cent ans, et vingtcinq de plus pour que le projet, né dans la tête de Caroline Bongrand, arrive finalement sur les écrans. Romain Duris est l’inventeur génial qui construit un monument à son amour retrouvé. Et tout est là : l’épopée, le rythme, la splendeur monumentale des images. Tout ? Il ne manque que le principal, les salles ! Parce qu’Eiffel a été conçu pour le grand écran. Si on a eu envie de vous raconter l’histoire de ce film hors-norme, c’est parce qu’elle est pleine de rebondissements, mais c’est aussi pour maintenir votre (notre) envie de cinéma(s). Le désir insatiable de voir sur un grand écran des films à grand spectacle. En 1965, pour définir la tour Eiffel, Roland Barthes disait : « Regard, objet, symbole, la tour est tout ce que l’homme met en elle, et ce tout est infini. » On peut dire exactement la même chose du cinéma en salle. Alors rouvrons vite ! Qu’on puisse partager, rêver, fantasmer, s’évader. Et reprendre cet « escalier de l’infini ».
GAËL GOLHEN
RÉDACTEUR EN CHEF
PS : la crise n’aura pas épargné votre magazine. Quatre journalistes que vous aviez l’habitude de croiser dans ces colonnes ont quitté Première. Sophie, Pauline, Christophe et Nicolas : bonne chance pour vos nouvelles aventures.
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