Mais aussi Le Silence des Agneaux, Saoirse Ronan, Sofiane Zermani, Alain Guiraudie, Luke Evans...
Gilles Lellouche et son quatuor de comédiens irrésistibles (Adèle Exarchopoulos, François Civil, Mallory Wanecque et Malik Frikah) nous racontent tout sur le film évènement de la rentrée : L'Amour ouf.
La rédaction vous propose aussi des portraits de Sofiane Zermani (super dans Les Sauvages et Barbes little Algérie), Anaïde Rozam, star d'Instagram engagée pour la série Culte, dans un rôle inspiré par la jeune productrice du Loft, Alexia Laroche-Joubert, et Lou Lampros, la jeune actrice révélée par De son vivant, d'Emmanuelle Bercot, qui revient dans Vivre, mourir, renaître, de Gaël Morel. Comme chaque mois, des focus sur la conception des films événement du moment sont aussi au programme, ici autour de Megalopolis, de Francis Ford Coppola, et de The Apprentice, le film cannois retraçant les débuts de carrière de Donald Trump.
Sont également prévus : une rencontre avec Alain Guiraudie, dans une église parisienne, pour sonder son rapport au sacré au moment où il sort Miséricorde, portrait d'un prêtre submergé par ses désirs charnels ; la filmo commentée de la comédienne irlandaise très talentueuse Saoirse Ronan, qui brille actuellement dans The Outrun ; le making-of d'Emmanuelle, d'Audrey Diwan, relecture du mythe érotique qui s'éloigne énormément de sa première adaptation ; une analyse du thriller classique Le Silence des Agneaux ; et bien sûr le jeu du "film qui...", auquel participe ce mois-ci Luke Evans, de retour dans Week-end à Taipei.
Côté critiques, Première livre ses coups de coeur parmi les films événement du tournant septembre-octobre : en plus des oeuvres citées plus haut, nous chroniquons aussi L'histoire de Souleymane, Le Coeur qui bat, Mother Land, Les Belles créatures, Riverboom, Quand vient l'automne, All We Imagine As Light, The Devil's Bath, La Sirène à barbe, Maya donne-moi un titre, Lee Miller Le Robot sauvage... Côté cinéma. En streaming, retour sur Wolfs, avec George Clooney et Brad Pitt, Rebel Ridge, le nouveau Jeremy Saulnier ou encore I Saw the TV Glow, une expérience singulière venue des Etats-Unis.
En séries, enfin, Première vous propose une présentation de The Penguin, la série dérivée de The Batman, toujours avec Colin Farrell, ainsi que Paris has Fallen, déclinaison des films d'action La chute de..., mais cette fois sans Gerard Butler, et Disclaimer, le show psychologique d'Alfonso Cuaron.
Bonne lecture !
L'amour ouf : "C'est juste une histoire de kif"Voici l'édito de ce numéro 555 :
Un mégalo trip
"Un film complètement taré", un "délire égotiste". C’est le genre de phrases qu’on pouvait lire au moment du Festival de Cannes sur deux des films au cœur de l’actualité. Malgré tout ce qui les sépare (et il y a plus qu’un simple océan), L’Amour ouf et Megalopolis sont deux œuvres à l’ambition et au spectre totalement uniques.
Lellouche signe un film d’amour en forme de "je me souviens", tandis que Coppola usine un autoportrait métaphorique. Dans les deux cas, les deux hommes ont décidé de s’affranchir des règles de l’industrie (qui réagit d’abord en termes de franchise et de marque) pour penser le cinéma comme un art du prototype. On ne peut que s’incliner devant cette volonté de pratiquer un spectacle total et personnel, qui n’a peur ni des excès ni des dérapages, encore moins du bruit ou de la fureur. Ça marche ou pas (on
vous laisse juge, mais on a choisi notre camp). Quoi qu’il en soit, à l’heure où le cinéma devient de plus en plus policé, au moment où les studios sous-traitent et produisent sous vide, la liberté de ces affranchis mérite votre attention. Et du respect.
Gaël Golhen, rédacteur en chef
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