Toutes les critiques de Les Chevaliers Blancs

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gael Golhen

    Comme dans son précédent film, le beau À perdre la raison, Joachim Lafosse s’empare d’un fait divers pour déconstruire les évidences de la folie ; Les Chevaliers blancs s’ouvre sur une nouvelle procession de boîtes. Au début d’À perdre..., les cercueils des enfants roulaient vers les entrailles d’un avion-cargo, ici, les malles de l’ONG sont débarquées sur un nouveau continent. Le parallèle est soufflant et dit bien que les deux films, malgré leurs différences et leur parcours inversé, explorent des idées similaires. Si un Hermès (dieu des médecins et des voleurs) a remplacé la Médée belge, il est une fois de plus question de filiation, de parenté, mais ratée ou sacrifiée... Au fond, ce que cherche à mettre en crise Lafosse, c’est cette société qui ne peut plus être unie que dans la contemplation de ses monstres, tueurs ou marchands d’enfants. Mais il le fait sans jamais tomber dans le sadomasochisme moral ou la sanction. Ici, personne n’est jugé. Tout se passe à la lumière, celle de l’Afrique qui brûle, révèle et rend fou. La mise en scène limpide, sans jeu d’ombre ni suspense, Lindon (époustouflant dans le rôle de ce sauveur qui se transforme en voleur, épris de bonté et surtout de lui-même), le script à l’écriture blanche et sèche... Tout obsède, fascine. Et on regarde ce qui se trame là comme les personnages, persuadés que les monstres n’ont finalement rien d’inhumain. 

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Il se dégage de l'intrigue une grande intensité, des moments de plénitude et des épisodes de tension extrême.

  2. Culture box by france Tv
    par Boris Courret

    Aucune forme de sensationnalisme. Simplement de l'émotion et de la justesse.

  3. A nous Paris
    par La rédaction d' A nous Paris

    Une aventure largement inspirée par L’affaire de l’Arche de Zoé, qui vue ici de l’intérieur, tente de démontrer avec intérêt et brio comment ces Pieds-Nickelés de l’humanitaire sont passés de l’utopisme naïf au fiasco total.

  4. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Comme toujours excellent, Vincent Lindon compose un Arnaud combatif, animé d’objectifs nobles mais pris dans un engrenage où entrent en compte son narcissisme, son manque d’organisation et de professionnalisme (...)

  5. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Ses acteurs, tous brillants, ne sont pas étrangers à la réussite d’un film à la problématique complexe et au scénario lumineux.

  6. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Le meilleur film de Joachim Lafosse à ce jour.

  7. Rolling Stone
    par La rédaction de Rolling Stone

    Joachim Lafosse traite avec délicatesse un sujet extrêmement difficile dans un film fort et passionnant.
     

  8. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Il pousse à la réflexion plus qu'à l'émotion et à l'empathie, d'autant plus que les interprètes, tous excellents, incarnent des personnages flottants, mal arrimés à leurs propres convictions, perdus dans leur désir de bien faire. 

  9. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Ça pourrait ainsi continuer pendant des heures, on n'en apprendrait pas plus. C'est fâcheux. 

  10. Télérama
    par Pierre Murat

    Joachim Lafosse a décidé de moins miser sur l'action que sur la réflexion. Pari dangereux, pas totalement abouti, mais hardi et intriguant. 

  11. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    L'absence d’enjeu est avivée par une mise en scène elliptique, qui refuse d’assumer la part de pédagogie que lui impartit pourtant le scénario.

  12. Paris Match
    par Yannick Vely

    Le spectateur est comme la journaliste, à la fois témoin privilégié et observateur extérieur qui ne parvient pas à éprouver une réelle empathie pour ces humanitaires dépassés. 

  13. Le JDD
    par Barbara Théate

    Vincent Lindon donne toute sa complexité à ce personnage insaisissable  (...) Dommage que le réalisateur ne s’intéresse pas autant à ses compagnons de route, réduits à de la simple figuration.

  14. Nouvel Obs
    par Pascal Mérigeau

    Surtout, le film se trouve comme pris dans ce même piège qui rend la journaliste interprétée par Valérie Donzelli incapable de dépasser ses propres émotions

  15. L'Express
    par Christophe Carrière

    Pour peu qu'on ne connaisse pas le dossier, impossible de comprendre les motivations et implications des personnages. Cela s'appelle passer à côté d'une histoire.  

  16. Libération
    par Didier Péron

    Lafosse s’enlise dans la médiocrité vague de ce collectif humain dépassé par les événements, cherche à chaque scène la manifestation d’un renoncement à tout principe, la parole bête, le compromis navrant avec la vérité, les bouffées de sentimentalisme gênant, les engueulades déplacées et les explications obtuses.