Venue en Allemagne tenter sa chance d'actrice, elle obtient un petit rôle dans Onkel Bräsig (E. Waschneck, 1936). Sa blondeur, son visage rondelet et avenant séduisent Veit Harlan qui l'épouse et lui offre le rôle principal de la plupart de ses films : Jeunesse (1938), Cur immortel (1939), le Juif Süss (1940), le Grand Roi (1942), la Ville dorée (id., où l'Agfacolor la rend presque rousse et lui apporte la coupe Volpi décernée lors du festival de Venise), le Lac aux chimères (1943), Offrande au bien-aimé (1944), Kolberg (1945). Le couple, après une explicable éclipse à la fin de la guerre, reprend le chemin des studios dès 1951 (Hanna Amon, 1951 ; Unsterbliche Geliebte, id. ; Die blaue Stunde, 1953 ; le Tigre de Colombo en deux parties, 1953-54 ; Ich werde dich auf Händen tragen, 1958).