Happy Feet 2

Plombé par un script qui part dans tous les sens et sacrifie ses personnages, saboté par une réalisation asthmatique et une bande-son crispante, le film est dépourvu de l’évidence du premier épisode. Disruptif et déceptif, bâti sur la frustration (les promesses d’aventure ou de voyage constamment avortées), HF2 met en crise les obsessions de Miller. Cinéaste de la quête, l’Australien coince ses pingouins dans un cimetière de glace. Héraut critique de la collectivité, il dialectise le rapport entre le troupeau et l’individu. Quant à cette crevette bouffonne et nietzschéenne doublée par Brad Pitt, elle en dit long sur la volonté quasi suicidaire qui agite le film.

Plombé par un script qui part dans tous les sens et sacrifie ses personnages, saboté par une réalisation asthmatique et une bande-son crispante, le film est dépourvu de l’évidence du premier épisode. Disruptif et déceptif, bâti sur la frustration (les promesses d’aventure ou de voyage constamment avortées), HF2 met en crise les obsessions de Miller. Cinéaste de la quête, l’Australien coince ses pingouins dans un cimetière de glace. Héraut critique de la collectivité, il dialectise le rapport entre le troupeau et l’individu. Quant à cette crevette bouffonne et nietzschéenne doublée par Brad Pitt, elle en dit long sur la volonté quasi suicidaire qui agite le film.

George Miller reprend la recette à succès éprouvée dans « Happy feet » avec un personnage en quête d’identité, un message sur la différence, de magnifiques numéros musicaux, une animation superbe. Beaucoup d’humour aussi notamment avec l’arrivée de deux personnages hilarants, deux krills, Will et Bill, dont l’un, refusant d’être au bas de la chaîne alimentaire, décide de devenir prédateur ! Si l’histoire sent un peu le déjà vu et manque de corps, le rythme du film et l’animation emportent l’adhésion

George Miller reprend la recette à succès éprouvée dans « Happy feet » avec un personnage en quête d’identité, un message sur la différence, de magnifiques numéros musicaux, une animation superbe. Beaucoup d’humour aussi notamment avec l’arrivée de deux personnages hilarants, deux krills, Will et Bill, dont l’un, refusant d’être au bas de la chaîne alimentaire, décide de devenir prédateur ! Si l’histoire sent un peu le déjà vu et manque de corps, le rythme du film et l’animation emportent l’adhésion

Nul doute que parents et enfants retrouveront beaucoup d'eux-mêmes chez ces ovipares aux pieds glacés !

Nul doute que parents et enfants retrouveront beaucoup d'eux-mêmes chez ces ovipares aux pieds glacés !

Ce deuxième opus d'Happy Feet offre aussi de belles scènes d'action et son compte de poursuites vertigineuses rappelant que c'est bien le réalisateur de Mad Max qui est aux commandes.

Ce deuxième opus d'Happy Feet offre aussi de belles scènes d'action et son compte de poursuites vertigineuses rappelant que c'est bien le réalisateur de Mad Max qui est aux commandes.

Outre le fait que le film parle clairement de la relation père-fils, le secret d'Happy Feet II réside dans une succession de numéros musicaux chantés tous plus entraînants les uns que les autres

Outre le fait que le film parle clairement de la relation père-fils, le secret d'Happy Feet II réside dans une succession de numéros musicaux chantés tous plus entraînants les uns que les autres

George Miller joue sur des valeurs fédératrices, et le film a une certaine majesté : si on nous avait dit qu'un jour on serait ému par un petit manchot revisitant E lucevan le stelle, le grand air du ténor de Tosca...

George Miller joue sur des valeurs fédératrices, et le film a une certaine majesté : si on nous avait dit qu'un jour on serait ému par un petit manchot revisitant E lucevan le stelle, le grand air du ténor de Tosca...

Trop choupinet, les bébés manchots qui se trémoussent! Après avoir reçu l'Oscar du meilleur film d'animation en 2007, George Miller récidive et nous enchante.

Trop choupinet, les bébés manchots qui se trémoussent! Après avoir reçu l'Oscar du meilleur film d'animation en 2007, George Miller récidive et nous enchante.

A plusieurs reprises, ce film, qui peine au début à trouver sa route, alerte ainsi la jeune génération avec une finesse d’éléphant de mer. Le scénario n’est pas sans en pâtir et les deux crevettes en quête d’aventure font diversion.

A plusieurs reprises, ce film, qui peine au début à trouver sa route, alerte ainsi la jeune génération avec une finesse d’éléphant de mer. Le scénario n’est pas sans en pâtir et les deux crevettes en quête d’aventure font diversion.

Malgré des images spectaculaires et quelques passages touchants, Happy Feet 2 peine à surprendre ou même à séduire.

Malgré des images spectaculaires et quelques passages touchants, Happy Feet 2 peine à surprendre ou même à séduire.

Une comédie musicale qui privilégie un peu trop le chant au détriment de l’intrigue, mais qui est marquée par l’animation la plus somptueuse jamais vue à l’écran.

Une comédie musicale qui privilégie un peu trop le chant au détriment de l’intrigue, mais qui est marquée par l’animation la plus somptueuse jamais vue à l’écran.

Vous avez adoré le premier opus, où l'humour swinguait à chaque scènes, vous serez forcément déçu, ici tant l'ambiance sur la banquise s'est refroidie. Faute de scénario, on se consolera avec le graphisme, toujours aussi beau, et les bébés pingouins 100% craquants.

Vous avez adoré le premier opus, où l'humour swinguait à chaque scènes, vous serez forcément déçu, ici tant l'ambiance sur la banquise s'est refroidie. Faute de scénario, on se consolera avec le graphisme, toujours aussi beau, et les bébés pingouins 100% craquants.

George Miller ressuscite ses amis pingouins fans de karaoke pour un nouvel épisode d'Happy Feet. Malgré ses quelques images hallucinées qui tranchent, le film tourne à vide et s'enfonce dans un lourd pamphlet collectiviste.

George Miller ressuscite ses amis pingouins fans de karaoke pour un nouvel épisode d'Happy Feet. Malgré ses quelques images hallucinées qui tranchent, le film tourne à vide et s'enfonce dans un lourd pamphlet collectiviste.