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Inspectrice de police dans le New Jersey, Laurel n’a jamais avoué son amour des femmes jusqu’à sa rencontre avec la jeune Stacie. Elles s’installent ensemble, mais Laurel se découvre atteinte d’un cancer incurable. Elle décide alors de se battre contre sa hiérarchie afin que sa compagne touche sa pension après son décès. Inspiré d’une histoire vraie (le combat, au début des années 2000, de Laurel et Stacie pour que les droits des homosexuels soient reconnus), le film de Peter Sollett enfonce tous les clous. Le mélo change de ton avec l’arrivée de Steve Carell, hilarant en militant gay, déracinant la fiction du réel. Julianne Moore et Ellen Page sont parfaites. Si un peu de finesse dans la mise en scène n’aurait pas nui, le sujet reste indispensable.
Toutes les critiques de Free Love
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On appréciera la performance tout en nuances de Julianne Moore et Ellen Page ainsi que l'abattage de l'excellent Steve Carell en avocat gay sulfureux et décapant.
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Bien que le cinéaste Jonathan Demme (Philadelphia) abuse d’effets tire-larmes ostentatoires, il exhume avec humanité et tendresse un des combats marquants pour la lutte de la reconnaissance des droits des LGBT. Touchant !
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Julianne Moore, éblouissante, lui donne la réplique (à Ellen Page) dans cette belle histoire d’amour au féminin.
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Une histoire vraie, émouvante et vibrante, interprétée par de superbes comédiens.
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Hélàs, la faiblesse de la forme finit par affaiblir l'intensité du propos.
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On aimerait que le récit, didactique, et la mise en scène, timide, soient à la hauteur de l’enjeu.
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Face à des thèmes à fort potentiel émotionnel (la maladie, l'amour, le combat courageux d'anonymes contre la discrimination), le film sombre trop dans la reconstitution mièvre : sans la force documentaire, ni l'ambition cinématographique.
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Mais un sujet important et des comédiens qui font preuve d’un certain brio (...) ne pourront éclipser les failles d’une proposition de cinéma à la forme souvent plate et à l’intrigue convenue.
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La mise en scène de Peter Sollett, sans relief, se consacre entièrement au récit militant pour l'égalité des droits et à l’interprétation émouvante.