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PHOTOS - Un soir au Palais Farnese : Une visite exceptionnelle

un soir au palais Farnese

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Le palais Farnèse, qui abrite l’ambassade de France à Rome, est pour la première fois ouvert au public. Laurence Piquet nous fait découvrir sa spectaculaire collection d’œuvres d’art ce soir sur France 5 dès 21h40. Récit en coulisses par Emmanuel Ducasse pour Télé 7 jours.On se sent tout petit sous le monumental plafond à caissons en bois sculpté, haut de quinze mètres. Aux murs de ce salon d’apparat (la pièce fait 150 m2 !), des fresques de Salviati et des frères Zuccari, réalisées au XVIe siècle, rappellent les exploits militaires de la dynastie princière des Farnèse, à l’origine des condottiere (mercenaires) de la région de Rome. Elles s’entremêlent avec des épisodes mythologiques dans une savante composition en trompe l’œil de tapisseries, tableaux, sculptures. De la 3D avant l’heure ! L’illusion est saisissante. Nous sommes dans la salle des Fastes Farnésiens, au palais Farnèse, un édifice Renaissance construit entre 1513 et 1589 sous l’égide de quatre architectes, dont Michel-Ange. Il abrite depuis 1874 l’ambassade de France en Italie. Cette salle est considérée comme « le plus beau bureau de la République française ». Entourée d’une dizaine de techniciens d’Un soir au musée, Laurence Piquet interviewe son actuel occupant, Jean-Marc de La Sablière. Le diplomate, grand amateur d’art, a eu l’idée de l’exposition Le palais Farnèse : de la Renaissance à l’ambassade de France. A cette occasion, quelque 150 œuvres de la collection Farnèse, dispersée depuis le XVIIIe siècle, ont réintégré leur écrin d’origine. Toiles du Titien, d’Annibal Carrache, du Greco, bustes antiques, camées Renaissance… Le beau, ça pèse parfois très lourd. Telle la statue de 4,5 tonnes de l’Apollon à la lyre assis sur un rocher. L’élégante sculpture en porphyre rouge, du IIe siècle, acheminée en convoi spécial depuis Naples, trône dans la cour intérieure du palais Farnèse.Ce musée éphémère sera exceptionnellement ouvert au public durant quatre mois jusqu’au 27 avril. On attend cent cinquante mille visiteurs. Ceux qui ne peuvent s’offrir le voyage pourront rêver devant le magazine de France 5. « Nous faisons découvrir aux téléspectateurs des lieux magiques comme celui-ci, en misant sur l’émotion du beau et une approche accessible, s’enthousiasme Laurence Piquet. Vive la culture désacralisée ! »Nous voilà à présent dans la salle des philosophes. Laurence Piquet s’entretient avec Frédéric Mitterrand. Les trois cameramen doivent composer avec la présence des visiteurs. Des Français apostrophent le ministre de la Culture. Fin connaisseur de Rome, ce dernier s’improvise guide et les conduit vers la sublime statue d’Aphrodite callipyge, qui dévoile son séant avec sensualité.La volupté, c’est le thème central de la voûte de la galerie des Carrache, réputée aussi grandiose que la Chapelle Sixtine. Y sont représentées les amours des dieux, Jupiter et Junon, Bacchus et Ariane… Une débauche de corps nus et de regards langoureux, suggérant que l’amour est la fin ultime de la connaissance humaine, et par là même que le pouvoir politique doit être utilisé à des fins pacifiques. Annibal et Augustin Carrache ont exécuté ces fresques entre 1597 et 1605. Il s’agissait d’une commande à l’occasion du mariage de Ranuccio Farnèse, quatrième duc de Parme. Décidément, les Farnèse avaient le goût du beau.Emmanuel Ducasse pour Télé 7 Jours