La soirée avait tellement de surprises que les petites pilules jaunes "made in France" sont un peu passées inaperçues.
Paris vit désormais au rythme des Jeux olympiques dont le coup d’envoi a été lancé vendredi soir au cours une cérémonie d’ouverture flamboyante. Avec plus de trois heures de défilé sur la Seine et de représentations, le pari de rassembler les foules pour l’événement a été remporté haut la main. Car à la surprise générale, ce fut une réussite. Vingt-deux millions de téléspectateurs étaient rassemblés devant leur poste de télévision, et selon un récent sondage, 85% des Français ont jugé la cérémonie réussie. Le public ici et à l’international a été conquis.
Composée de douze tableaux représentant chacun une valeur forte de ces jeux, la cérémonie a été marquée par de nombreux temps forts, dont des prestations musicales d’artistes français et internationaux. Et entre la chanson de Lady Gaga et celle de Céline Dion, plusieurs hommages ont été rendus à un art bien français : le cinéma. De Jules et Jim de François Truffaut, à la Planète des Singes en passant Méliès et le Petit Prince, le cinéma que l’on doit aux Frères Lumière a brillé et s’est diverti avec l’entrée en piste des Minions – ces petites créatures jaunes à salopettes bien connues du public.
Dans un sous-marin caché sous la Seine, les hommes de main de Gru ont profité des Jeux olympiques pour faire une petite pause dans le crime organisé et se mettre au sport. Ils s’essaient ainsi à l’haltérophilie, à la boxe, au saut en hauteur, au tir à l’arc etc. Le tout avec humour, évidemment.
Mais comme toujours avec eux, leurs bêtises les mettent dans le pétrin. Dernière épreuve pour les Minions : la natation... sous la ville de Paris. Au passage, on apprend que ce sont eux qui ont volé la Joconde ! Avec l’aide probable de Gru ? Fort heureusement, le tableau ressurgit des eaux. Le Louvre est rassuré. Méchant un jour, méchant toujours.
Mais pourquoi les Minions ont-ils pris part aux festivités ? Bien que produit par Illumination, une société américaine (fondée par Chris Meledandri, de Blue Sky), les origines des Minions sont bien en partie françaises. Ces petits bonhommes ont été créés par l'artiste local Pierre Coffin – qui les double également – ainsi que par l'Américain Chris Renaud, via le studio d'animation hexagonal Mc Guff, initialement basé à Paris. Ensemble, ils sont les premiers réalisateurs de la saga Moi, Moche et Méchant, ce qui fait des petits héros rigolos des symboles de l’animation américano-française.
D'ailleurs, pendant les Jeux Olympique, ils sont de retour aux côtés de leur patron dans Moi Moche et Méchant 4, toujours à l’affiche au cinéma.
5 milliards pour Moi, moche et méchant, n°1 des franchises d'animation
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