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Tom Cruise a sans doute vu en Jack Reacher la possibilité d’incarner un ange exterminateur aussi cool que Ryan Gosling dans Drive – tout le monde va parler de cette hallucinante séquence de course-poursuite urbaine et nocturne façon Walter Hill des grands jours. Sauf qu’il y a un malentendu : présenté comme un simili-Jason Bourne, Reacher tient en fait plus du fils de l’inspecteur Harry. On est donc loin du gentil thriller d’action que la Paramount tente de vendre pour les fêtes de Noël. Est-ce grave pour autant ? Non, tant l’intérêt de ce vigilante movie réside dans son humour noir, son secret décrypté à la manière des grands complots et son rythme émollient qui laisse le temps à tous les personnages de vivre et à l’émotion de poindre. Merci donc à Christopher McQuarrie, cinéaste absent depuis Way of the Gun (2000) mais toujours aussi doué et suicidaire, de pervertir le cahier des charges, de privilégier la lisibilité à l’efficacité, d’oser des bastons délirantes dans des lieux improbables, de montrer un Tom Cruise au top qui assume son statut de fantasme vieillissant jusqu’à l’autoparodie, d’imposer Werner Herzog dans un blockbuster, ou encore de donner un vrai rôle à Rosamund Pike. À l’arrivée, Jack Reacher possède la classe du cinéma de Don Siegel, qui n’avait pas peur de bousculer la morale ni de déplaire. Un produit hors normes qui, comme prémices à une nouvelle franchise, constitue pour tous – Tom Cruise y compris – une énorme prise de risques commerciale. Raison de plus pour le soutenir
Toutes les critiques de Jack Reacher
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tom Cruise joue à la perfection la carte de l'action qu'il colore intelligemment d'autodérision et d'un humour bienvenus.
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Ce formidable polar paranoïaque n'est pas un ersatz de Mission Impossible ou de Jason Bourne. Tout en faisant référence au cinéma des années 70, il impose son propre rythme, original, presque mélancolique, et son humour subtil.
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Un action movie très bien fichu, un casting solide de second rôle et une intrigue remue-méninges assez prenante. De quoi rester deux heures scotché à son siège sans voir le temps passer.
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N'ayons pas peur des mots : "Jack Reacher" est une sorte de chef-d'oeuvre dont on n'a pas fini d'épuiser les beautés.
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Juste et bonne série B autour d'une excellente intrigue.
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Ca fonctionne bien, la réalisation est impeccable. Tom Cruise est au top. Il est généreux en coup de poing et coup de feu. Un film enlevé et éminemment sympathique, alors, pourquoi s'en priver ?
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Enquête et thriller, ce film prenant bénéficie d'une mise en scène solide, parfois même un peu hitchcockienne.
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Thriller ludique et écrin avantageux pour un acteur hors norme : welcome to the Tom Cruise’s Show.
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Comme si Tom Cruise avait pris conscience de la futilité de son statut, généré par l'accumulation de rôles de beau gosse à même de faire tomber toutes les minettes de l'univers. Cette mise à distance, couplée à quelques séquences brillamment scénarisées, font de ce film un divertissement sacrément recommandable.
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Entre purs moments d’action et joutes verbales aux petits oignons, acteurs vintage (Robert Duvall) et emprunts inspirés (« la Cible », de Peter Bogdanovich, « The Driver », de Walter Hill), ce western urbain est du vrai bon cinoche du samedi soir qui nous venge des poses fumeuses de « Drive ».
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Malgré un script parfois prévisible, l'ambiance et la mise en scène rappellent le meilleure du grand cinéma policier des années 70.
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C'est dans l'humour pince-sans-rire que Tom Cruise s'épanouit. Un côté décalé qui confère à cette intrigue légèrement convenue un charme imparable.
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Tom Cruise fait le coup de poing, dézingue sec, mène des courses-poursuites pied au plancher, tout en glissant une dose d’humour et de modernité dans son jeu. Héros vintage, Robert Duvall enrichit un casting malin où on découvre un inattendu Werner Herzog dans la peau du salaud de service. Bref, du solide!
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Christopher McQuarrie, jadis scénariste machiavélique d'Usual Suspects, joue avec les fondements du thriller pour mieux les distancier. Pour sa seconde réalisation, il évite le montage clipé habituel pour installer son intrigue dans un rythme plus proche de Drive. Le second degré omniprésent participe pour beaucoup dans le plaisir qu'on prend au film. Et Tom Cruise s'y prête à merveille, fort de la mythologie d'homme action qu'il véhicule.
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Tom Cruise est en pleine forme.
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Évidemment, c'est du classique de chez classique, mais les caméras de Christopher McQuarrie, qui signe ici son deuxième long-métrage après Way of the Gun tourné il y a douze ans, en font un thriller nourri de références bienvenues. Juste ce qu'il faut de cinéphilie, mais sans épater la galerie, afin d'assurer l'efficacité que l'on attend d'un thriller accompli. Peut-être un peu long, d'accord (2 h11), mais une bonne surprise pour tourner la page cinéma de l'année 2012.
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Un film d’action plutôt moyen, amélioré grâce à la performance de Cruise
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Un mélange de styles qui ne convainc pas à l’image de Tom Cruise pas assez badass pour le rôle. Reste une première heure prenante… Dommage, le film dure plus de deux heures !
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Pas pire et même un peu mieux que tous ses films d’action d’auto-défense qui encombrent les salles de cinéma.
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Alternativement ridicule et convaincant, Cruise semble vouloir incarner à lui tout seul l’esprit américain, fait d’accomplissement personnel et d’un sens de la justice dicté directement par une morale conservatrice. Il y parvient en grande partie dans ce divertissement correct et agréable à suivre, mais qui n’en demeure pas moins perfectible, notamment lors d’une deuxième partie moins convaincante.
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Bien ficelé et serré comme un expresso, ce thriller est dans la grande tradition du genre, alternant les scènes fortes tout en essayant de ne pas nous faire lâcher le fil d'une histoire plutôt emberlificotée. Mais qu'importe, l'énergie de Tom Cruise nous emporte.
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Un thriller nerveux et efficace avec un Tom Cruise en ange exterminateur que l'on aurait aimé plus ambigu.
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Pur exercice de style, Drive se trouve mal copié, c’est évident, mais pas forcément dénaturé. La beauté des plans et la musique de Kavinsky cachaient mal une esthétisation de la violence assez contestable.
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Au diapason des défis de son héros, le film s'échine à prendre le rebours des évidences avec des fortunes diverses.
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Tom Cruise campe un policier militaire hors du commun. Quant au spectateur, il est prié de ne point trop réfléchir.
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Après une séquence d'introduction intense, on est quelque peu désarçonné par le rythme irrégulier de cette enquête au long cours, classique dans la forme mais efficace, grâce à la performance de Tom Cruise, décidément imprévisible.
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Produit par Tom Cruise, ce film d'action adapté d'un thriller à succès (...) à pour principal mérite de nous rendre Cruise, affûté, jouant la virilité sobre façon Daniel Craig (...) à ce compte, peu importe si l'intrigue est joyeusement invraisemblable, du moment que le héros "atteint" son but et les éclate à tour de rôle.
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Un mystérieux soldat surgit de nulle part pour résoudre l’affaire d’une fausse tuerie. Ce prétexte de série B est bien le nouveau Tom Cruise, où la star rejoue à 50 ans une partition digne des Chuck Norris de la grande époque. Un plaisir un peu coupable, donc.
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Une fois les principales énigmes levées, la trame devient plus classique, avec les inévitables scènes de bagarres et de courses-poursuites en voiture, particulièrement originales mais aussi violentes. Toutefois, Jack Reacher renouvelle (un peu) la figure traditionnelle du marginal épris de justice, incompris et poursuivi par la police.
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Vif, accrocheur, sans prétention, ce film, au premier abord, destiné à être une fiction télévisée prend des proportions de blockbuster inattendu.
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Il existe quelques survivants, quelques vagabonds de la production mainstream hollywoodienne, des films qui se fichent des lois commerciales, qui se fichent des preuves aguicheuses, qui se préoccupent seulement de la justesse cinématographique ; Jack Reacher en est en misant sur la qualité de ses personnages et la bonne tenue de son ambiance.
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« Jack Reacher » est limité par un manque d’originalité et entravé par des clichés et lieux communs ainsi que des scènes d’action cheaps.
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Il est rare qu'une production hexagonal consacre autant de soin à un récit aux confins du fantastique. Les décors, la lumière, tout le travail de studio, inspirent le Tim Burton. Y compris la musique. Comme Burton, Améris pourrait plaire aux ados mal dans leur peau, à l'image de Gwynplaine, son touchant balafré.
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Cruise n’est pas du tout adapté pour le rôle de Reacher : trop petit, trop mature et trop lisse, on le pardonne sur le fait qu’il ait bien travaillé sa ceinture abdominale qu’il nous montre tout au long du film.
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Ce polar patine souvent mais possède deux atouts: une brutalité assumée et l'interprétation musclée de Tom Cruise. Le résultat est moins un gros blockbuster qu'un bon petit film qui en a marre des pourris.
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Un film bien ennuyeux selon les règles.
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Poursuites, explosions, l'arsenal très moyen des mauvaises séries télévisées est réuni dans ce thriller.
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Les dialogues sont involontairement drôles et la performance de Tom Cruise sonne complètement faux
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Ce film a le goût d’une dinde de Noel avariée.