Retour sur les films primés au "plus beau des festivaux".
Cette année, crise sanitaire oblige, le Festival international du film d’animation d’Annecy se déroule intégralement en ligne, du 15 au 30 juin. Pour célébrer cette 60e édition très particulière, Première vous propose d’élire le meilleur film primé du festival, le "Cristal des Cristal" (vous pouvez voter en fin d’article). Aujourd'hui, redécouvrez Quand souffle le vent, adaptation toujours très actuelle de Jimmy T. Murakami.
Un huis clos glaçant, bavard, tendre et fataliste à la fois. Avec Quand souffle le vent, Jimmy T. Murakami adapte une bande-dessinée anti-nucléaire en film d’animation et raconte, sans surenchère, les peurs suscitées par la guerre froide à travers le regard d’un couple de retraités britanniques à l’agonie, pris au piège de leur maison et de leurs corps irradiés. Le propos, politique, grave et plutôt inhabituel pour de l’animation, est contrebalancé par la douceur des dessins, ronds et colorés, et la jolie naïveté qui habite les protagonistes. Côté technique, le long-métrage a marqué les esprits pour son caractère hybride, mêlant avec habileté animation et prises de vue réelles. La participation de David Bowie, qui signera la chanson-titre du film, et celle de Peggy Ashcroft et John Mills, qui prêteront leurs voix aux personnages, en font une oeuvre culte, inédite en France jusqu’en 2012.
Synopsis : En Grande-Bretagne, au XXe siècle, un couple de personnes âgées se retrouve confronté à une guerre nucléaire et à ses conséquences.
Ci-dessous, découvrez la bande-annonce du film :
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