Ouvrez grand les yeux pour Tim Burton, Amy Adams et Christoph Waltz
StudioCanal

Arte diffusera Big Eyes, ce dimanche, suivi d'un documentaire sur son acteur principal.

Sorti en 2015 au cinéma, Big Eyes, de Tim Burton, reviendra ce week-end à la télévision. Ce biopic de l'artiste contemporaine Margaret Keane, coécrit par Scott Alexander et Larry Karaszewski, les auteurs d'Ed Wood, avait bien plu à Première, qui vous le conseille. Petites anecdotes avant de repartager notre critique : Tim Burton admire les œuvres de Keane depuis des années, il lui avait même commandé un portrait de son ancienne compagne, Lisa Marie ! Et avant d'embaucher Amy Adams et Christoph Waltz, le réalisateur devait suivre Reese Witherspoon dans la peau de Margaret et Ryan Renolds dans celle de son ex-mari, qui a profité du talent de son épouse et vendu certains de ses tableaux sous son nom à lui.

Tim Burton est-il un imposteur ou un artiste ?

L'histoire de Big Eyes : BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier.Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail.

Big Eyes : la galerie des grands yeux de Tim Burton

La critique de Première : Pour son meilleur film depuis longtemps, Burton renoue avec la Californie et avec les scénaristes d’ "Ed Wood" afin d’évoquer l’histoire de Margaret Keane, peintre pionnière d’ une forme d’art populaire opposé à la peinture élitiste. Installée à San Francisco en 1955 avec sa fille, Margaret épouse un bateleur de génie qui l’aide à faire fortune en vendant ses tableaux dont il s’attribue la paternité. Grâce à un scénario si fluide qu’il a l’air de s’être écrit tout seul, le cinéaste illustre la trajectoire dramatique, touchante et parfois comique d’une femme à la fois naïve et déterminée, idéalement incarnée par Amy Adams. Pour ne pas la vampiriser, Christoph Waltz simplifie à l’excès son personnage de margoulin dont on ne fait que deviner les zones d’ombres potentiellement fascinantes.

La bande-annonce du film :


Scott Alexander et Larry Karaszewski : "Tim Burton est devenu une marque"