Toutes les critiques de 5 ans de réflexion

Les critiques de Première

  1. Première
    par Antoine Prioul

    Après American Trip, on pouvait craindre que Nicholas Stoller, cinéaste prometteur de Sans Sarah, rien ne va !, ne soit condamné à tourner un peu en rond. Mais ce 5 Ans de réflexion relance la machine avec éclat. Outre le fabuleux Jason Segel, sorte de Jeff Daniels jeune subtil et massif,on retrouve intacte cette manière de fixer la comédie sur des enjeux essentiellement domestiques, dans un va-et-vient entre leçon de vie et pure trivialité. Le fi lm fait donc son miel de cette addition de compromis qui lézarde petit à petit la toute-puissance des sentiments : apprivoiser le climat (polaire), ses nouveaux collègues (frustes), la nouvelle fiche de paie (maigre) ; refréner ses pulsions égoïstes, sa jalousie (puisque la fiancée s’épanouit de son côté)... Tout cela est troussé avec une minutie d’orfèvre, parfois jusqu’à l’épuisement. Le film est un poil long, mais tellement généreux qu’il s’en remet divinement.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jérémie Couston

    S'engager dans la vie, devenir adulte, renoncer à l'insouciance du célibat, tous les films de la bande à Apatow tournent autour de ce thème. Aucun ne l'a traité avec autant d'acuité et d'ironie.

  2. Critikat.com
    par Marianne Fernandez

    Après la réorganisation des rôles d’un genre jusque là si stéréotypé, les réussites du clan Apatow continuent à redonner vie à la comédie américaine – poursuivant du même coup une vaste entreprise de représentation de l’Américain et de l’Américaine attachants et quelconques, du lycée jusqu’à (pour le moment) la quarantaine.

  3. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Une nouvelle réflexion du clan Apataow sur les vicissitudes du couple avec comme toujours une belle misogynie assumée et acceptée par la spectatrice. C’est certainement là que se situe en fait la réussite du film.

  4. Be
    par Mathilde Lorit

    5 ans de réflexion nous offre l'héroïne la plus crédible que l'on ait vue depuis longtemps dans le genre (...) incarnée par la pétillante Emily Blunt. (...) On adore les scènes d'engueulades du film (...) au point de regretter l'issue du conflit un peu trop convenue.

  5. par Clémentine Goldszal

Une mignardise d'été savoureuse et tendre fortement recommandée.

  • Voici
    par Ariane Valadié

    Un comédie drôle et émouvante.

  • Le Monde
    par Thomas Sotinel

    On y retrouve la combinaison d'humour transgressif et de sentimentalisme ultra-conformiste qui distinguent [les films de Judd Apatow]. Ici, l'alchimie du cocktail laisse se déployer l'arôme sentimental teinté d'une légère amertume par la sensation du temps qui passe et se perd.

  • Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Le style Judd Apatow, qu'on connaît désormais très bien (...) atteint ici un raffinement absolu, pas si loin de certains Blake Edwards des années 80 (...), et laisse une fois de plus la concurrence à des kilomètres derrière.

  • Libération
    par Julien Gester

    La séquence [d'ouverture] est magistrale, mais c'est aussi un programme, et le film le tiendra près de deux heures avec un brio et une drôlerie jamais entamés.

  • Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Cette chronique de l'apprentissage de la vie à deux est longue, bien longue. Et guère originale (...). Juste un peu d'humour dans une succession de banalités et de lieux communs. Bien loin des joyeuses provocations dont la comédie romantique américaine sait parfois faire ses délices.

  • Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Si l’on peut railler le conservatisme rampant qui innerve cette comédie de mœurs (l’obsession de l’institution mariage, notamment), la circonscrire à ce seul constat serait franchement injuste. Parce que le film n’a, au fond, rien d’une critique du concubinage : elle se borne à détourer, entre cruauté et drôlerie, les compromis qui cimentent la vie à deux et qui la fissurent dans le même temps. Sur ce plan, « 5 Ans de réflexion » se montre d’une précision redoutable, et trouve dans ce tiraillement existentiel au long cours un ressort comique d’une remarquable efficacité.

  • StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Le couple sonne juste dans la brutale authenticité de ses sentiments et conflits, et dans son étiolement inéluctable, tandis que le film distille une certaine légèreté avec son humour parfois paillard et un donut rassis comme métaphore de la déficience émotionnelle.

  • Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Autour des rapports homme-femme, cette comédie estivale, un brin longuette et trop sage, doit beaucoup à l'abattage de son charmant duo.

  • A voir à lire
    par Emma Martin

    5 ans de réflexion a l’ambition de décrire un amour vrai et les difficultés qu’il rencontre inévitablement : le choix de carrière de l’être aimé, les ambitions de chacun, la pression familiale... Mais aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le long-métrage finit par perdre de vue cet objectif premier et se conclut par une apologie du mariage, présentée comme seule et unique institution du bonheur. Finalement, 5 ans de réflexion est une comédie à l’américaine tout ce qu’il y a de plus banal (et bancal même).

  • Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Sébastien Chauvin

    (...) Doù vient que la magie n'opère plus ? Nicolas Scholler n'y met pas du sien, avec une mise en scène inexistante. Mais surtout alors que la situation est cruelle, le film est gnangnan. Tout est gentiment policé, sympa, mollasson (...) La galaxie Apatow est entrain de s'auto-asphyxier.

  • Le JDD
    par Barbara Théate

    Malgré quelques scènes loufoques et l'énergie communicative de la pétillante Emily Blunt, on se lasse vite de ces énièmes atermoiements sur les compromis de la vie à deux et le renoncement aux joies du célibat.

  • CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    "5 ans de réflexion" manque trop de rythme et de mordant pour éviter notre ennui.