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Nabil Ayouch ("Mektoub", "Les Chevaux de Dieu") continue de disséquer la société marocaine avec le naturalisme qui caractérise son cinéma libre et documenté. Portrait de quatre prostituées travaillant à Marrakech, "Much Loved" a évidemment provoqué un tollé au Maroc, où il a été interdit pour "atteinte flagrante à l’image du royaume". Cette chronique n’a pourtant rien de scandaleux, et encore moins d’obscène : Ayouch traque l’humanité en chaque personnage (y compris masculin), qu’il confronte à ses peurs et ses contradictions. Tour à tour solaire et sombre, spontané et "joué", "Much Loved" fait d’Ayouch un émule d’Abdellatif Kechiche qui place les acteurs au cœur de son dispositif de mise en scène.
Toutes les critiques de Much Loved
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une chronique engagée, sans langue de bois, qui ne dérape pas dans le voyeurisme, pleine d’humanité et de courage.
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Un film nécessaire qui ose aborder frontalement son sujet tout en proposant un portrait sensible, humain et attachant de ses personnages.
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Un film nécessaire qui ose aborder frontalement son sujet tout en proposant un portrait sensible, humain et attachant de ses personnages.
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Elles sont drôles, elles sont belles, elles sont dures, elles sont le doigt et l’honneur.
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Elles sont drôles, elles sont belles, elles sont dures, elles sont le doigt et l’honneur.
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Les actrices sont éblouissantes de force et de sensualité. Loubna Abidar est la révélation de ce film dérangeant mais généreux.
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Sans complaisance ni vulgarité, sa plongée dans ce quotidien ténébreux est totale, quasi documentaire. Impossible de rester impavide devant sa mise en scène percutante qui, tout en témoignant de l’avilissement de la femme, la célèbre aussi.
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Cette fougueuse radiographie du microcosme de la nuit marocaine ne verse jamais dans le voyeurisme sordide ou la leçon de morale dispensée en surplomb.
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C'est une défense et illustration des femmes et de leur dignité. Jamais voyeuriste, ni hypocrite ni obscène, Nabil Ayouch les respecte, lui.
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Ce romanesque, c'est justement ce que recherchent Noha, Randa, Soukaina et Hlima, quatre personnages de cinéma dont la singularité permet à Ayouch de construire un récit furieusement vivant.
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C'est une défense et illustration des femmes et de leur dignité. Jamais voyeuriste, ni hypocrite ni obscène, Nabil Ayouch les respecte, lui.
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Nabil Ayouch scrute son pays, ses violences et ses inégalités, comme il l'a toujours fait, de Mektoub aux Chevaux de Dieu : avec une acuité quasi documentaire. Il nous immerge dans le quotidien tragi-cocasse de ses héroïnes, interprétées par un inoubliable et volcanique quatuor de comédiennes.
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Les quelques réserves n’entament cependant pas l’incroyable énergie qui parcourt le film de bout en bout et, au-delà du courage qu’on ne cessera de vanter les mois à venir, fait surtout de "Much Loved" une précieuse et respectable proposition de cinéma.
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Nabil Ayouch scrute son pays, ses violences et ses inégalités, comme il l'a toujours fait, de Mektoub aux Chevaux de Dieu : avec une acuité quasi documentaire. Il nous immerge dans le quotidien tragi-cocasse de ses héroïnes, interprétées par un inoubliable et volcanique quatuor de comédiennes.
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Les quelques réserves n’entament cependant pas l’incroyable énergie qui parcourt le film de bout en bout et, au-delà du courage qu’on ne cessera de vanter les mois à venir, fait surtout de "Much Loved" une précieuse et respectable proposition de cinéma.
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Ce romanesque, c'est justement ce que recherchent Noha, Randa, Soukaina et Hlima, quatre personnages de cinéma dont la singularité permet à Ayouch de construire un récit furieusement vivant.
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Ce film se voit comme une histoire – celle de trois femmes tenues pour perdues par le reste du monde, mais qui se sont au moins trouvées – avant d’être un document sur la prostitution à Marrakech (et donc sur la sexualité au Maroc).
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Ce film se voit comme une histoire – celle de trois femmes tenues pour perdues par le reste du monde, mais qui se sont au moins trouvées – avant d’être un document sur la prostitution à Marrakech (et donc sur la sexualité au Maroc).
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Tel quel, "Much Loved" semble quand même un film qui oblige à prendre date et à ne pas fuir le débat.
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Tel quel, Much Loved semble quand même un film qui oblige à prendre date et à ne pas fuir le débat.
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(...) c’est la chronique crue et bigarrée d’une vie de paillettes et de violence. Un monde dur et solidaire qui, au-delà de tout moralisme, offre un concentré d’humanité vibrante. Difficile de rester indifférent.
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(...) c’est la chronique crue et bigarrée d’une vie de paillettes et de violence. Un monde dur et solidaire qui, au-delà de tout moralisme, offre un concentré d’humanité vibrante. Difficile de rester indifférent.
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Les actrices sont éblouissantes de force et de sensualité. Loubna Abidar est la révélation de ce film dérangeant mais généreux.
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Le film vise à dénoncer l'exploitation de ces femmes mais peine à trouver son ton et passe à côté de son but.