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Ce réalisme social appuyé, ces laissés-pour-compte qui révèlent des trésors d’humanité, cette approche frontale, statique et granuleuse... Rendez-vous l’été prochain creuse le sillon d’un nombre incalculable de films américains indépendants à la « sincérité » tout aussi formatée dont il n’est que le énième descendant. Dommage pour Philip Seymour Hoffman, qui aurait dû se contenter d’interpréter son personnage de brave chauffeur de limousine amoureux au lieu de le mettre en scène.
Toutes les critiques de Rendez-vous l'été prochain
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tiré d'une pièce de théâtre, ce premier long séduit par ses dialogues et son comique de situation. Il offre surtout à Philip Seymour Hoffman un rôle tout en retenue, dont on devine qu'il en dit long sur son propre rapport au corps.
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Un couple s’éteint, un autre s’éveille. Philip Seymour Hoffman filme avec délicatesse cette symétrie amoureuse. Joli coup d’essai.
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Cet horizon théâtral, que Hoffman tente de contrebalancer en lorgnant vers quelques références visibles (Paul Thomas Anderson, Charlie Kaufman), est un peu la limite du film, qui a bien du mal à être plus qu'une vitrine pour ses comédiens. Mêlant observation sociale, étude de caractère et méditation existentielle, pour raconter l'histoire de deux couples, l'un qui se forme, l'autre qui se délite, Rendez-vous l'été prochain a le défaut de ses oeuvres pleines de fausses subtilités. Construit comme un éveil, sinon une quête au dénouement ironique (Hoffman, personnage borderline, tombe amoureux en suivant les conseils, voire l'entraînement, d'un couple d'amis qui simultanément se séparent), le film recours à trop de facilités, quand ses prétentions à l'intelligence, la finesse, la justesse, sont partout.
Premier point ennuyeux, s'il est impossible d'enlever à Hoffman son affection pour ses personnages, pas forcément évident d'adhérer au sien, pas si loin, en étant méchant, du simple Jack de Ben Stiller. Ses épreuves pour tenir promesse à l'élu de son coeur (apprendre la cuisine, combattre sa peur de l'eau afin de l'emmener faire de la barque à Central Park), n'aident pas non plus à le rendre très attachant, d'autant qu'on sent sous le capot du scénario rugir le sérieux de ses intentions. Celles de l'analyse, des comportements, des sentiments, chez des individus ordinaires, ou plutôt son idée, faisant flirter le film avec une certaine condescendance mêlée d'empathie. Hoffman se cherche sur des voies douces amères, tâtant du réalisme (dans le regard) pour l'ambiguité des choses. Mais, second point qui fâche, il fait plutôt preuve de raccourcis, à la limite de l'exagération, quand il ne joue pas de maladresses et d'un instinct de domination contradictoire. Ses personnages d'excentriques et solitaires sont trop abstraits, littéraires et finalement formatés pour prétendre à l'exactitude filmique que l'apprenti cinéaste veut leur offrir. Il cherche bien à les situer en contraste avec les autres (le couple en crise), mais l'opposition tourne au contrepied. Toute aussi gênante, cette métaphore de la piscine avec la vie, dans laquelle on plonge au risque de se noyer, alourdit un film qui peine à trouver sa forme (manque de fluidité et de cohérence) et une véritable identité. -
Le souffle d’un Woody Allen en mineur passe sur cette tragicomédie bancale mais assez charmante, sur les dangers de la prise de risques où le pire est presque toujours certain.
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Névroses et sentiments dans la Grosse Pomme : on n'est pas chez Woody Allen, mais le film lui emprunte sa cruauté discrète (certaines scènes de tension entre Clyde et sa femme évoquent Maris et Femmes), un goût pour les rencontres tragi-comiques, comme ce dîner qui tourne à la crise...
Philip Seymour Hoffman réussit un film d'acteur pour les acteurs. Il fait la part belle à ses partenaires : le chaleureux John Ortiz, dans le rôle de l'indéfectible copain, en équilibre fragile entre enthousiasme et détresse latente, et Amy Ryan, qui joue la petite souris solitaire et apeurée, un brin borderline, avec une finesse de dentellière. Quant à Seymour Hoffman lui-même, profondément touchant, il prouve une fois de plus, après Truman Capote ou La Famille Savage, qu'il peut tout jouer.
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Pour ses premiers pas en tant que réalisateur, Philip Seymour Hoffman, qui joue aussi le rôle principal, nous livre une comédie romantique. En adaptant la pièce de Bob Glaudini, qu'il a interprétée, il maîtrise certes son sujet à la perfection, mais ne peut s'empêcher de tomber dans les pièges du théâtre - la scène du diner est un peu surjouée.
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Au son de la musique envoûtante de Grizzly Bear, avec une troupe parfaite, des fragments d'humanité drôles, caustiques et émouvants, où Philip Seymour Hoffman se met en scène sans indulgence pour apporter à son personnage de quadra vulnérable une belle intensité émotionnelle.
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Evitez l'abus d'alcool, de drogues, de sexe, et Dieu (ou la providence / ou la société) vous le rendra bien un jour. Telle est la morale de cette comédie romantique harmonieuse mais un peu poussive, un peu fade. Elle est signée Philip Seymour Hoffman, star hollywoodienne associée à un cinéma indépendant, plutôt cérébral voire carrément newyorkais (Capote, Synecdoche New York, la Famille Savage…), qui fait avec elle ses débuts de réalisateur.