Synopsis
Un regard intime sur la vie, la carrière et le processus créatif de l’auteur-réalisateur le plus prolifique des Etats-Unis, de sa plus tendre enfance à Brooklyn jusqu’à la sortie de son dernier film à succès « Minuit à Paris ».
Woody Allen : A Documentary
Titre original |
Woody Allen : A Documentary |
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Date de sortie | 30 mai 2012 |
Réalisé par | Robert B Weide |
Scénariste(s) | Robert B Weide |
Distributeur | Memento Distribution |
Année de production | 2012 |
Pays de production | US |
Genre | Documentaire |
Un regard intime sur la vie, la carrière et le processus créatif de l’auteur-réalisateur le plus prolifique des Etats-Unis, de sa plus tendre enfance à Brooklyn jusqu’à la sortie de son dernier film à succès « Minuit à Paris ».
Pour un documentariste expérimenté comme Robert B. Weide, dont les biographies sur W.C. Fields, les Marx Brothers ou Lenny Bruce font autorité, Woody Allen était un sujet en or, d’autant que la production a offert au réalisateur des moyens en conséquence : un accès privilégié aux témoins de premier plan (Martin Scorsese, les principaux interprètes d’Allen...) et deux créneaux pour une diffusion à la télé américaine d’une durée totale de 3 h 12. Le résultat a été jugé suffisamment bon pour faire l’objet d’une sortie en salles chez
nous, dans une version réduite d’1 h 53. La première partie, de loin la plus riche et la plus variée, revient avec Allen lui-même sur les lieux de son enfance pour évoquer son itinéraire et ses premiers pas dans la comédie, de l’écriture de gags au stand-up, qu’il pratiqua avec de plus en plus d’assurance. Ses premiers longs métrages, purement comiques, sont
illustrés par d’étonnantes images d’archives jusqu’à Manhattan (1979) – que le réalisateur prétend détester mais qui l’a définitivement élevé au rang de cinéaste majeur. La seconde partie survole une production presque effrayante (parfois deux fi lms par an !). On en ressort globalement séduits, mais aussi partagés entre le frustration d’avoir juste effleuré la surface de son oeuvre et le vertige d’une filmographie pléthorique. Avec cette question qui revient sans cesse : comment fait-il pour tourner avec tant de constance, quelle rage le pousse ? Peut-être la réponse tient-elle à sa propre exigence, qu’Allen exprime sans fausse modestie : « J’ai tourné près de cinquante films dans ma vie et, dans le lot, il y en a très peu qui ont la moindre valeur... » Sous-entendu : il attend toujours d’en faire un qui lui plaise.
Si vous l'avez raté, rattrapez ce documentaire sur l'oeuvre du cinéaste new-yorkais, qui fête aujourd'hui ses quatre-vingts ans.