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Un casting royal donne au scherzo mousseux et libertin de Gonzales sa consistance, sa gravité hautement humaines. Pas difficile d’imaginer comment ce type méconnu, qui n’avait sans doute pas de gros chèque à proposer, a su rameuter une si belle pléiade : ses acteurs ont sauté sur de très bons rôles et des dialogues d’une poilante précision, dont aucun comédien sincère ne résisterait à relever le défi.
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La perspective d’une Béatrice Dalle fouettant un Eric Cantona bien doté par la nature en amusera certains, mais cet opus au style soigné dépasse largement l’anecdote ou la provocation. Ce théâtre lyrique ou les fantasmes se télescopent a de la verve, de la naïveté et de la présence. Yann Gonzalez confirme avec ce long tout le bien que l’on pensait de lui après ses très réussis couts métrages.
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Yann Gonzalez retrouve toute l’étrangeté du cinéma onirique et surréaliste français des années 70. Des maladresses, mais un discours touchant qui dénote une vraie approche personnelle dans laquelle on aime se lover.
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Fable sur l’indomptabilité sexuelle, beau film de troupe, film-trip en forme de comédie saturnienne, ces "Rencontres…" sont bien cela et c’est déjà beaucoup, mais peu de films offrent au final un tel cadeau : permettre à chacun de se projeter sans effroi dans son propre carnaval intime.
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l aura donc fallu un petit film français sélectionné à la Semaine de la Critique cannoise pour réanimer un thème clé du cinéma érotico-fantastique (...). Le film de Yann Gonzalez emporte ainsi notre adhésion en esquissant le lien humain qui reste à tisser après que les corps se sont entrechoqués dans l'obscurité des backrooms.
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Si ces "rencontres" sont aussi excitantes, c'est qu'elles comblent avant tout notre désir de cinéma(s).
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Tout, ici, séduit. L'élégance de la mise en scène, la roublardise du ton et, surtout, un goût assumé pour l'équivoque. Gonzales signe un objet filmique pervers et innocent, au romanesque déconcertant, au charme stupéfiant et à la facture incandescente.
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Yann Gonzalez ressuscite les années 1980 pour donner une nouvelle jeunesse à l'érotisme au cinéma.
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un objet composite mais remarquablement homogène, un ton neuf, rafraîchissant une maîtrise de tous les instants. Un premier film jouissif.
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Une promesse de partouze détournée par la mélancolie. Un premier film exalté, lyrique et furieusement sentimental.
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Quelques noctambules affranchis des normes sentimentales et sexuelles, réunis pour une orgie, partagent surtout leurs blessures secrètes. Ultrastylisé, traversé de fulgurances esthétiques, un premier film semblable à une bulle de plaisir et de mélancolie.
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Cet attirant premier film amorce un geste plein de panache, qui retombe hélas dans une posture un peu guindée.
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Le réalisateur a une vraie patte visuelle mais son hommage-collage-délire part dans tous les sens à force de vouloir rester "arty". Gentiment déviant, ce huis clos partouzeur est un film beaucoup trop poseur à force de se regarder filmer.
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Une psycul-thérapie de groupe à deux vitesses : enivrante et fascinante dans ses meilleurs moments, grotesque et pompeuse dans les autres. Film singulier donc, mais premier essai marquant pour Yann Gonzalez.
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Fragile mais attachant et prometteur
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Bref, des rencontres à éviter, à moins que vous ne teniez absolument à voir la prothèse génitale en plastique d’Éric Cantona.
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Le réalisateur des Rencontres d'après minuit semble avoir oublié qu'on était en 2013 et qu'on en avait vu d'autres, sur un écran ou ailleurs.
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Réunis pour une orgie, les convives racontent chacun leur trauma. (...) C'est un festival de lourdeurs solennelles. En comparaison, le hardeur HPG reconverti dans le cinéma d'auteur est un vrai poète ! On plaint l'infortuné Alain-Fabien Delon qui fait ses début dans cette daube.
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Grotesque et navrant.