Je suis mort mais j'ai des amis-
Quatre rockers belges volent les cendres du chanteur de leur groupe et partent en tournée, contre vents et marées... Le deuxième film des auteurs de "Où est la main de l’homme sans tête" est un road-movie dont le ressort comique repose sur le fait que rien ne se passe comme prévu. Désirs, illusions et mirages volent en éclats sur la route qui révèle les protagonistes à eux-mêmes. On serait tenté de qualifier de grolandais leur humour souvent robuste, mais il y a beaucoup de profondeur et de sincérité chez ces vieux ados touchants, idéalement incarnés par Bouli Lanners et Wim Willaert.
Toutes les critiques de Je suis mort mais j'ai des amis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) un road-movie surréaliste, mélancolique et grisant, bordé d'une tendresse burlesque à la Charlie Chaplin et d'une B.O. atomique.
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C’est éminemment sympathique, toujours drôle, franc du collier, jamais larmoyant, dégageant une bonne humeur et une sincérité bon enfant.
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Amateurs de déglingue belge (si c’était une bière, elle serait à base de déconnade, d’anarchie et de grande enfance), ce film vous tend les bras.
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Le film regorge de situations cocasses et d'improbables rencontres d'où se dégage une épatante poésie du quotidien.
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Cette comédie belge rock’n clownesque parfumée à la bière et à l’accent flamand a beau perdre quelques personnages en cours de voyage comme des boulons, elle parvient à tenir la route grâce à ses héros dignes d’une BD de Margerin et à sa B.O qui déchire.
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Un road-movie où se mêlent absurde et tendresse et qui n’hésite pas à mettre à l’honneur les Innus, cette peuplade native du Nord-Canada.
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C'est inégal, le voyage traîne, mais on aime le mélange de tendresse et d'esprit belgo-punk.
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Bon esprit, donc, même si le scénario de cette équipée plus tendre que sauvage est un poil paresseux et le casting, inégal.
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Certes, le scénario est parfois bancal, certains gags ne reculent pas devant le mauvais goût, mais au bout de leurs excès, ces "potes" de toujours, dont l’amitié est mise à rude épreuve, trouveront leurs vérités respectives à l’occasion d’un arrêt forcé dans les régions reculées du Québec du Nord.
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On retrouve tout l’humour belge, absurde et décalé, dans ce road-movie potache et farfelu. Un peu trop, d’ailleurs : la comédie, en roue libre, conduite par les attachants Bouli Lanners et Wim Willaert, finit par déraper et nous laisser un peu sur le bord de la route.
