Toutes les critiques de Blackthorn, la dernière chevauchée de Butch Cassidy

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Suivant l'exemple d'Alejandro Amenabar pour qui il a écrit des scénarios, Mateo Gil prouve, avec ce western très convaincant que le cinéma espagnol peut-être à la fois universel et original. (...) le cinéaste construit un récit riche en surprises et propose une passionnante réflexion sur la perception de la modernité à travers deux points de vue différents.

Les critiques de la Presse

  1. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Brillante variation sur une légende connue, le film de Mateo Gil est à la fois un western, une charge politique et un exercice de nostalgie (rien à voir avec "Butch Cassidy et le Kid"). Sam Shepard, dans le rôle du "bandit invincible", est parfait : ce pistolero à cheveux blancs qui fait justice en épousant la cause des mineurs exploités est émouvant. Curieusement, même si l’histoire est totalement inventée, le personnage du méchant a probablement existé. La fiction réinvente la réalité (et le film est super).

  2. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Plus la chevauchée avance, plus le récit devient aride, à l’image du désert qu’ils affrontent. Idéal pour les nostalgiques du genre."

  3. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Souffrant inévitablement de la comparaison ave le classique de George Roy Hill (avec Paul Newman et Robert Redford), ce néo-western à petit budget ne démérite pas.

  4. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Film étonnant et inattendu, Blackthorn offre à Sam Shepard le rôle d’un Butch Cassidy vieillissant qui reprend du service.

  5. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Mêlant les recettes du western (poursuite, vengeance), l'élégie (grâce à la présence mélancolique et virile de Sam Shepard) et l'ironie politique (l'Amérique, c'est grand, bien plus que les Etats-Unis, rappelle sans cesse le scénario), Blackthorn est un joli film palpitant (deux adjectifs qui font rarement bon ménage) malgré quelques défauts constitutifs.

  6. A voir à lire
    par Frédéric de Vençay

    Fruit du mariage entre la mythologie américaine et le talent ibérique, Blackthorn donne une (fausse) suite au classique de George Roy Hill et préfère l’aventure humaine aux coups de feu.

  7. Télérama
    par Pierre Murat

    Dommage que le jeune réalisateur espagnol ait cru bon, par manque d'assurance, peut-être, d'encombrer l'intrigue d'un détective balourd et de flash-back plombants. Car seul intéresse, dans sa mise en scène extrêmement classique, l'affrontement entre Butch et Edouardo, son néo-Kid. Entre l'ancien et le moderne.

  8. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Gil a du mal à doser souffle et lassitude, confond introspection et in dolence (les flash-backs ratés sur la jeunesse de Butch et du Kid) lorsqu’il voudrait comme humeur un coucher de soleil sur le genre.