"Alpha est une nouvelle page dans la filmographie de Julia Ducournau".
Elle n’est QUE la deuxième femme à avoir reçu la Palme d’Or et pourtant sa réputation dépasse les frontières. Aux États-Unis, les salles proposent des sacs à vomi avant la séance de ses films. Depuis son entrée fracassante au Festival de Cannes avec Grave, en 2016, Julia Ducournau continue à (re)façonner le cinéma de genre français. Par ses propositions originales, dérangeantes, provocantes et gores, la réalisatrice a fait trembler les murs du septième art et sauter le plafond de verre qui jusque-là reléguait l’horreur et le fantastique loin des festivals internationaux. Aujourd’hui, trois ans après le succès de Titane, Palme d’Or 2021, dont la séance à Cannes avait provoqué des malaises, elle revient avec un nouveau projet au nom encore une fois court et efficace : Alpha.
Julia Ducournau revient sur la Palme d’Or de Titane : "J’étais dans un état de confusion absolue"Le projet a été annoncé il y a quelques jours par les médias spécialisés américains. Si pour le moment le synopsis est encore inconnu, les producteurs américains (FilmNation) et français (Charades) ont livré quelques pistes :
"Alpha est le travail le plus personnel que Julia est pu faire jusque-là et nous avons hâte que le public découvrir cette histoire avec autant d’enthousiaste que nous."
Après un bizutage qui tourne mal dans une école vétérinaire, un accident de voiture avec de graves répercussions sur la vie du personnage, on se demande de quoi pourrait bien parler le mystérieux Alpha. Première de l’alphabet grec, alpha désigne celui en première position, le puissant, le chef. Généralement masculin, Julia Ducournau pourrait le faire basculer au féminin et questionner les rapports de force. Les hypothèses sont ouvertes. Conservant sa veine body-horror, le projet sera pourtant inédit :
"Alpha est une nouvelle page dans la filmographie de Julia Ducournau qui est à la fois en adéquation avec ses films précédents et entièrement nouvelle dans sa tonalité."
Au casting, on retrouvera Golshifteh Farahni (Tyler Rake, Paterson) prochainement à l’affiche de Roqya et Tahar Rahim (Un Prophète, Désigné Coupable) que l’on verra en fin d’année dans la peau de Charles Aznavour pour le biopic Monsieur Aznavour.
Alpha est présenté sur le marché des professionnels durant la 77ème édition du Festival de Cannes.
Bande-annonce ensorcelante de Roqya, avec Golshifteh Farahni
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