Toutes les critiques de Winter Vacation

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Ce troisième long-métrage d'un peintre et poète chinois est une expérience sensorielle unique et magnifique. C'est absurde et totalement réaliste, triste et furieusement drôle. Un état des lieux sidérant de la Chine moderne.

Les critiques de la Presse

  1. Fluctuat
    par Eric Vernay

    Après deux films remarqués dans le circuit des festivals (Tant de riz ; Vacances de Routine) mais restés inédits en France, le chinois Li Hongqi a enfin droit à une sortie digne de ce nom avec Winter Vacation (Léopard d'or à Locarno), drôle de chronique minimaliste sur la Chine contemporaine, absurde et pince-sans-rire. Une découverte.

  2. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un art consommé de la rétention du gag et de l'optimisation de son impact, un jeu subtil des contraires et un écriture faisant rimer poétique et politique cisèlent ce film atypique et réjouissant

  3. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Dans une ville du Nord de la Chine, l'ennui d'une bande d'adolescents, traité avec un humour glacial, bien de saison.

  4. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Alors que ses confrères posent leurs caméras dans les grandes cités chinoises pour mesurer les mutations sociétales, Li Hongqi fait le choix d’une campagne hivernale et cafardeuse, vestige décrépi d’un communisme autrefois omnipotent. Une province à l’imparfait où se croisent des héros sans avenir et au présent plus que conditionnel. Des enfants, des ados, des adultes ou des vieillards trimballent un spleen à briser les rafales de vent s’engouffrant partout mais qui se traduit ici par un humour contemplatif, distancié et caustique dont l’incongruité est à la fois hilarante, désespérée et politique. Une révélation.

  5. Télérama
    par Samuel Douhaire

    la lenteur radicale de Winter Vacation ferait passer le cinéma contemplatif de Jia Zhang-ke pour du Tony Scott...(...)Le réalisateur étire la durée à l'extrême limite de la résistance des plans - et du spectateur. (...) Cet humour à froid se révèle particulièrement corrosif, pour évoquer une société chinoise aussi brutale que figée.

  6. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Winter Vacation avance en suivant la logique narrative du comic strip : succession de séquences articulées chacune en trois ou quatre rebond horizntaux. La platitude volontaire de ces petits segments étant contre-balancée par le travail de sape induit par les effets de variation et de répétition (...) Reste à savoir si dans la foulée du Léopard d'or à Locarno, une chair un peu plus consistante viendra étoffer les séduction premières de ce (déjà) système, qui, pour l'heure, échappe à l'asphyxie par les belles fusées qui trouent le ciel de ce brûlot flegmatique.

  7. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Léopard d’Or au dernier festival de Locarno, Winter vacation est un film chinois qui manie l’art du plan fixe. A vous de voir.