Quinze ans plus tard, le réalisateur retrouve Neil Gaiman, l’auteur à l’origine de Coraline, sur un nouveau projet : L’Océan au bout du chemin.
Lauréat du Cristal du long-métrage au Festival du film d’animation d’Annecy en 2009, Coraline a vu sa cote de popularité augmenter au fil des années. Réalisée entièrement en stop-motion, l’histoire est celle d’une petite fille répondant au nom de Coraline (doublée dans la version originale par Dakota Fanning). Celle-ci découvre dans la nouvelle maison où elle emménage avec ses parents, une porte secrète renfermant un mystérieux passage la conduisant dans un monde parallèle identique au sien – à quelques détails près. Sa vie y est bien meilleure, ses parents sont présents pour elle et ses voisins se montrent agréables. Très vite, cette nouvelle Alice aux Pays des Merveilles est séduite par ce monde où les personnages ont des boutons cousus à la place des yeux. Mais derrière l’apparence féerique se cache une noirceur et l’intrigue tourne au cauchemar… Aux commandes, on retrouve Henry Selick, réalisateur de l’Étrange Noël de Monsieur Jack.
Henry Selick : le parcours d'un génie de l'animationDepuis Coraline, Selick n’a réussi à mener à un terme qu’un projet : Wendell et Wild sorti en 2022 sur Netflix. Avant cela, ses films d’animation ne s’animaient pas… Jusqu’à aujourd’hui.
Présent au Festival d’Annecy dans le cadre d’un panel sur les talents de l’animation, le réalisateur est revenu sur ses expériences dans ce domaine, son travail chez Disney et son désir d’expérimenter et d’innover toujours plus. Dans une salle remplie de fans, il a annoncé un nouveau projet : l’adaptation de L’Océan au bout du chemin, un roman signé Neil Gaiman dont voici le synopsis :
"De retour dans la maison où il a passé son enfance, le narrateur se retrouve submergé par le souvenir des événements étranges et tragiques qui ont marqué l'année de ses sept ans. Un suicide dans une voiture volée ; Lettie Hempstock, cette petite voisine qui lui affirmait que l'étang au bout du chemin était un océan ; les monstres qui rôdaient dans les ténèbres ... Pourquoi les a-t-il enfouis dans sa mémoire ? Qu'est-il réellement arrivé cette année-là ?"
Il ne s’agirait pas de la première collaboration entre le réalisateur et l’auteur puis que Gaiman était à également à l’origine de Coraline et de L’Étrange vie de Nobody Owens – un ouvrage que Selick devait également adapter avant que le projet ne tombe à l’eau.
Au sujet de ce nouveau projet, le cinéaste affirme qu’il s’agira presque d’une suite à Coraline. Selon Variety, il aurait confirmé :
"Au lieu d’avoir un enfant qui va dans un autre monde où se trouve une monstrueuse mère, c’est une mère montreuse qui arrive dans notre monde et sème le chaos dans la vie de l’enfant."
Sur le coup, se trouveraient les studios ShadowMachine (derrière Pinocchio de Guillermo Del Torro) et Laika (déjà impliqué dans Coraline).
Profitant de ce panel, Henry Selick a également avoué son envie de faire revivre son énième projet abandonné, The Shadow King – brusquement interrompu pour des raisons budgétaires. A travers un roman graphique, il espère attirer des investisseurs prêts à miser sur sa vision pour réaliser ses idées. En attendant, les spectateurs d’Annecy ont pu découvrir des images exclusives.
Pour les fans qui n’ont pas pu assister au panel, certains extraits du projet délaissé circulent sur Youtube.
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