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En cette période de morosité généralisée, voilà une comédie gentiment amorale qui a des chances de parler au plus grand nombre. Dans la lignée de séries télé comme Weeds ou Breaking Bad, Une pure affaire se propose de faire rire avec des sujets graves mais se trouve limitée par son statut de comédie familiale. Alexandre Coffre parsème son script de garde-fous qui lui permettent de ne pas aller trop loin dans la provocation.
Toutes les critiques de Une pure affaire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si le film claudique un peu, c'est à cause d'un mélange entre thriller social et comédie décalée. Reste un casting au rasoir : Gilles Coen en truand pervers, Laurent Lafitte en arriviste tête à claques et François Damiens, enfin en premier rôle et une fois de plus au top. Un pur acteur.
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Alexandre Coffre adapte "Poudre", une nouvelle de Matthew Kneale, et signe une comédie amorale qui ne fait jamais dans la demi-mesure : mauvaise foi à tous les étages, extension du domaine du deal à un autre membre de la famille, contagion de la corruption aux affaires en cours dans le job d’avocat, etc. François Damiens, auquel il suffit d’arborer un air de chien battu, tendance odieux tout de même, pour susciter le rire, est absolument géant.
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Cette comédie bien écrite s'offre le luxe d'être habilement amorale sans jamais franchir la ligne blanche. François Damien y est irrésistible et Pascale Arbillot déploie toute la palette d'une actrice exceptionnelle. On est addict.
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Non, "Une Pure affaire" n'est pas le remake français de "Christmas", petite chronique d'Abel Ferrara dans laquelle un couple de dealers new-yorkais se rêvait en paisibles notables, malgré leur sulfureux business. C'est même carrément l'inverse. Une comédie donc, française, et drôle (vraiment), sans doute la plus efficace dans le genre depuis longtemps.
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Alexandre Coffre nous fait renifler tout au long, de premier long un mélange bien coupé de justesse sociale et de verve vacharde
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Malgré une attention aux détails, malgré des dialogues ciselés, le scénario n'a pas la précision ni l'efficacité d'une comédie américaine. Partagé entre une première partie comique et une seconde qui, avec l'entrée en scène d'un mafieux inquiétant, flirte avec le polar, il hésite trop. Il doit à ses acteurs, François Damiens et Pascale Arbillot notamment, de ne pas s'effondrer sur la durée.
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François Damiens et Pascale Arbillot excellent dans cette poudreuse comédie.