Toutes les critiques de A l'ouest du Jourdain

Les critiques de Première

  1. Première
    par François Léger

    Il reste de l'espoir, mais il faut faire vite. C'est en creux ce que nous dit Amos Gitaï avec son nouveau film documentaire, À L'Ouest du Jourdain, très remarqué lors de la dernière Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Trente-cinq ans après Journal de Campagne, le cinéaste engagé est retourné en Cisjordanie, cette fois pour filmer ceux qui croient encore à la paix entre Israéliens et Palestiniens. De simples citoyens, qui tentent de dépasser les conséquences d'une guerre la plupart du temps silencieuse. Pas d'excès dans la forme : Gitaï adopte un style journalistique classique entre reportage et interviews : là une école palestinienne financée par des rabbins ; ici un tournoi de backgammon où Israéliens et Palestiniens se mélangent. Un film résolument optimiste.