L'actrice vient de commencer le tournage de la nouvelle version du mythique fantôme du Louvre. Elle nous raconte comment a été pensée cette relecture du classique de Claude Barma.
Après avoir mené l'enquête Lupin sur Netflix et en attendant de la retrouver en mère de famille cannibale dans La Famille Rose (sur OCS et Canal + en fin d'année), Shirine Boutella a débuté la semaine dernière le tournage de Belphégor, dans une nouvelle version produite pour M6 et la plateforme Max, une "relecture moderne" de l'histoire imaginée par Claude Barma pour l'ORTF, dans les années 1960 - et remakée au cinéma autour de Sophie Marceau dans les années 2000. Invitée du festival Séries Mania, l'actrice de 34 ans dévoile à Première les premiers indices de ce que donnera cette nouvelle adaptation d'un mythe du petit écran français.

PREMIÈRE : Vous vous attaquez à Belphégor depuis quelques jours. C'est quoi l'approche de la série ?
SHIRINE BOUTELLA : Je m'attaque à Belphégor ou Belphégor s'attaque à moi ! (rires) En vrai, je suis très contente de retenter une série de genre, avec un personnage très différent de ce que j'ai fait ces derniers temps. Je joue Hafsa, une restauratrice d’art fraîchement embauchée au Louvre, plutôt torturée, qui subit quelque chose qui la dépasse. Est-ce qu'elle est folle ? Est-ce la réalité ? Est-ce qu'il y a vraiment des fantômes ? Il y a un enjeu psychologique mis en avant dans la série qui est très intéressant.
Ce sera plus proche de la série de l'ORTF des années 1960 ou du film de Jean-Paul Salomé (2001) ?
Alors j'arrive dans ce projet sans aucune référence Belphégor en tête ! Je n'ai pas vu la série ni le film et je n'ai pas envie de les voir pour y piocher quelque chose. Parce que j'ai envie de faire confiance à une vision nouvelle. On ne veut pas être dans la comparaison. On veut faire un truc nouveau avec Belphégor, avec notre créativité à nous.

C'est un peu stressant de s'attaquer à un mythe de la télé française ?
Il y a pas mal de pression j'avoue. Mais après, ce n'est pas que les acteurs et actrices qui font un projet. Il y a tellement de gens autour. Il y a un réalisateur avec une vision, et Jérémy Mainguy met plus l'accent sur l'atmosphère inquiétante, avec des choses improbables qui arrivent... Sans trop en dire, on est vraiment dans un conflit entre le réel et l'irréel qui se passe dans sa tête à elle.
Vous allez pouvoir tourner au Musée du Louvre ?
Oui, mais il ne faut pas s'imaginer qu'on peut se balader comme ça dans les couloirs du Louvre. C'est archi cadré. On n'a pas encore commencé à filmer dedans, mais je sais déjà qu'on a énormément de contraintes et qu'il va falloir filmer très vite. Tout sera quadrillé au millimètre et à la minute près dans tel ou tel endroit. Et tout ça de nuit !
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