De quoi ça parleEn 1925, Martin Heidegger et Hannah Arendt, deux des plus grands philosophes du XXème siècle, deviennent amants. Lui approche de la quarantaine, il est marié, père de deux enfants, professeur de philosophie. Elle est encore adolescente, elle est son élève et elle est juive. La montée du nazisme et la guerre les séparent. Puis la paix revient. La pièce commence alors que Hannah Arendt, qui a refait sa vie à New York, revient pour la première fois en Allemagne. Elle contacte Heidegger et le revoit une nuit dans une chambre d'hôtel.Pourquoi on y vaParce que c’est une pièce de Antoine Rault (l’auteur du Diable Rouge, monté l’an dernier par le metteur en scène Christophe Lidon, avec Claude Rich). Parce que l’affiche est alléchante. Elsa Zilberstein est entourée non seulement de Didier Flamand (vu récemment dans Equus), mais aussi de Josiane Stoléru (vue récemment dans Cochons d’Inde) et de Jean-Marie Galey (vu récemment dans Chat en poche).Et le grand écran ?A partir du 4 novembre, Elsa Zilberstein sera aux côtés de Judith Magre dans La Folle Histoire d’amour de Simon Eskenazy, un film de Jean-Jacques Zilbermann.Le Démon de Hannah à la Comédie des Champs-Elysées à partir du 25 septembre