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Dans un déluge de gags dont bon nombre ne sont pas drôles, voire même franchement embarrassants, Dance movie parvient à faire sourire quelques fois, surtout si vous êtes sensibles aux poufs blondes, belles et méchantes, ou encore aux mamas black obèses. L’ensemble est d’une telle vulgarité qu’il ne pourra satisfaire que les amateurs d’humour sans finesse.
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Pet, vomi, blagues sur Blacks/Blancs, tout y est. Et ce n'est pas le premier rôle Damon Wayans - réglant son pas sur le pas de son père, le peu véloce Damon Wayans - qui y changera quoi que ce soit.
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Pour un gag vaguement réussi (un accouchement sur le dance-floor, une pique sur les amours interraciaux, l’existence d’une actrice du nom de Shoshana Bush), il y a dix ratés – comme les ZAZ, cela fonctionne à l’accumulation. Pour les failles dans la chorégraphie, mieux vaut s’intéresser à la maligne série TV Glee qu’à une énième danse de Black obèse.
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Dans ce marasme à l’inspiration proche du néant, on sauvera tout de même la scène mythique de "Fame", revue ici à la gay attitude, et une mordante satire de la saga "Destination finale" et des stars abonnées aux amendes pour état d’ébriété.
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Pour sortir de cet ennui, la tribu Wayans a recours à l'obscénité, avec un certain bonheur (la physionomie du professeur de danse que joue Amy Sedaris vaut le coup d'œil) . L'encéphalogramme du film, plat la plupart du temps, décolle de l'horizontal lorsque les personnages prennent en compte leur appartenance communautaire. Les clichés [...] sont gonflés jusqu'à être rendus vides de sens, une bonne action qui rachèterait presque la médiocrité générale de Dance Movie.