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Autant le roman était chronologiquement linéaire, autant le film est déconstruit, pour accentuer l'état de fragmentation de ses personnages. En termes de style, le résultat relève souvent plus du télescopage que de la fusion, mais l'effort est louable et produit quelques fulgurances qui justifient le déplacement.
Toutes les critiques de La Solitude des nombres premiers
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un long rêve glacial, sensitif et sensuel. Un film-puzzle sur le poids de la culpabilité, les cicatrices du temps et l’incommunicabilité. Une pure réussite.
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Ce puzzle dramatique, parfaitement maîtrisé, crée une émotion qu'un récit linéaire n'aurait jamais suscité. (...) Un mélange de plaisir de l'esprit et d'élan du corps, de joie raisonnée et de pulsion primaire.
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Plongée sombre dans la solitude humaine... Une oeuvre aride mais profondément touchante.
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Pas de doute, on tient là l’un des films les plus audacieux de ces derniers mois.
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Le récit découpé en une chronologie bouleversée, un peu lourd et paradoxalement sans surprise, dilue le scénario sans jamais l’abandonner tout à fait. C’est la faiblesse du film qui, par ailleurs, s’en donne à cœur joie dans la représentation glacée d’un jeu de miroirs vicelard.
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Un mélodrame en somme, dont le cinéaste a choisi d’exacerber l’expressivité, l’expressionnisme même, en faisant appel aux codes du thriller italien d’antan.
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Pour son troisième long-métrage, après les remarqués Private (2004) et In Memoria Di Me (2007), Saverio Costanzo adapte le best-seller de Paolo Giordano, La solitude des nombres premiers. Misant sur un mélange des genres bariolé (horreur, teen-movie, drame psychologique) et une chronologie éclatée, la saga amoureuse du roman donne naissance à deux beaux personnages de cinéma.
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Deux enfants héros, d'un film ç l'emphase excessive.
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Saverio Costanzo insiste beaucoup sur la métamorphose des corps (…)
Une option qui l'entraîne sur la voie d' « un film d'horreur centré sur les sentiments », hélas accompagné d'une musique d'épouvante, de sons de synthétiseur. Ces effets criards transforment une histoire de douleur sourde en spectacle m'as-tu-vu. -
Le film est un thriller angoissant, qui jongle avec les époques et les personnages (…) Grâce au jeu à fleur de peau des acteurs, l’émotion finit par s’insinuer dans l’exercice de style.