Synopsis
L'histoire relate les dix-sept jours précédant la Guerre des Malouines, entre mars et juin 1982, qui donnèrent au Premier ministre britannique Margaret Thatcher le surnom de Dame de fer.
Titre original | The Iron Lady |
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Date de sortie | 15 février 2012 |
Durée | 105 mn |
Réalisé par | Phyllida Lloyd |
Avec | Meryl Streep , Jim Broadbent , Susan Brown |
Scénariste(s) | Abi Morgan |
Distributeur | Pathé |
Année de production | 2011 |
Pays de production | Grande-Bretagne, France |
Genre | Drame |
Couleur | Couleur |
L'histoire relate les dix-sept jours précédant la Guerre des Malouines, entre mars et juin 1982, qui donnèrent au Premier ministre britannique Margaret Thatcher le surnom de Dame de fer.
La réalisatrice de Mamma Mia et la scénariste de Shame se sont associées pour offrir à Meryl Streep un rôle à oscar. Etait-ce une bonne idée ? A l’évidence, Streep est la seule à tirer son épingle du jeu. Dans le rôle de Margaret Thatcher, elle exhibe les mêmes capacités mimétiques que dans Julie et Julia où elle jouait une cuisinière célèbre à la voix suraiguë. Cette fois, elle adopte l’accent anglais comme une seconde nature, faisant fi du défi technique impliquant de complexes mouvements de lèvres et la fréquente exposition des dents de devant. Elle a dû se régaler, et on serait tenté de partager son plaisir, si son modèle n’était la dirigeante britannique controversée, que le film présente avec une simplification discutable. D’abord, la structure est primitive : l’idée d’alterner des images contemporaines de la politicienne diminuée avec des flash backs retraçant sa carrière est clairement destinée à rendre le personnage sympathique. Accessoirement, le procédé est fatigant et répétitif, comme dans le récent J Edgar, de Eastwood. En substance, la biographie ne fait que gratter la surface. Les origines sociales de Thatcher, fille d’épicier, sont censées expliquer ses convictions conservatrices. Quant à son parcours politique, il est présenté sans aucune subtilité comme une série de victoires féministes. Jamais de recul ou de contrepoint, sauf à l’occasion de quelques brèves images d’archives qui donnent la mesure de son immense impopularité. Le film a une vertu involontaire : rappeler qu’en période de restrictions budgétaires, les électeurs préfèrent les dirigeants au langage musclé. Ca fait très peur.