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Londres à l’ère victorienne. Un bossu, artiste de cirque, rencontre un savant fou. De loin, Docteur Frankenstein ressemble à un prequel du roman de Shelley, façon Christopher Nolan. De près, c’est un peu vrai. Il s’agit pourtant d’un néo-film d’épouvante gothique musclé, divertissant de bout en bout, ni méprisant ni intello – on est loin de la série Penny Dreadful. Daniel Radcliffe se la joue un peu trop tourmenté, mais James McAvoy est parfait en dandy alcoolo qui défit Dieu. Grâce à la réalisation nerveuse de McGuigan, habitué des films de gangsters, leur relation fait des étincelles – ou plutôt des éclairs.
Toutes les critiques de Docteur Frankenstein
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Monstre de foire métamorphosé en serviteur d’un savant fou, Daniel Radcliffe apporte une authentique humanité à son personnage qu’il aurait été facile de rendre caricatural…
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Bien que l’originalité fasse indubitablement défaut à l’entreprise, son respect séculaire pour ses classiques, James Whale en tête, revêt un caractère très touchant. Le divertissement est bel et bien là.
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Docteur Frankenstein constitue au final un divertissement maladroit qui se voit sauvé par ses choix esthétiques.
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Une adaptation enlevée, un peu trop tiède par endroits, mais qui ne sent pas le cadavre.