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Fausto 5.0

Grand Prix du Jury 02 De Isidro OrtizDeuxième boulette du festival qui préfère ce petit truc d'horreur au somptueux <em>L'Echine du Diable </em>qui marquait la vraie naissance d'un cinéaste, Guillermo Del Toro.

Créatures Célestes

Grand Prix du Jury 94De Peter Jackson Cette histoire d'amour et de folie, ce conte initiatique baignée de sang et de rêves fait entrer Peter Jackson dans l'âge adulte. Un chef d'oeuvre !

Morse

<strong>Grand Prix du Jury 09</strong>De <strong>Tomas Alfredson</strong>La plus belle relecture du film de vampire apparue depuis <em>Aux frontières de l'aube</em> de <strong>Katherine Bigelow</strong>. Une bête de festival dont le buzz ne cesse de croître depuis quelques mois. Virtuosité stylistique (les mouvements de caméra sont à couper le souffle, les couleurs vénéneuses), densité narrative (une histoire d'amitié entre un gamin et une vampire de 12 ans dans un no man's land suédois), romantisme dark... ce conte initiatique mêlant histoire d'amour ado et film socio a tout écrasé !

L'Orphelinat

Grand Prix du Jury 08De Juan Antonio BayonaAu-delà du film de fantômes, L'orphelinat est un mélodrame juste et bouleversant. Bayona fait oublier le manque d'originalité d'une histoire au demeurant réussie, ou les influences digérées grâce à une efficacité et une élégance rares. Plus emouvant qu'effrayant.

Le Loup-garou de Paris

<strong>Grand Prix du Jury 98</strong>De <strong>Anthony Waller</strong>Sequel du film culte de John Landis <em>Le loup-garou de Londres</em>, le film de Waller a au moins le mérite de ne pas se prendre au sérieux. A part des effets spéciaux rigolos et des acteurs parfaits (la sublime Delpy), le film ne laisse que peu de souvenirs. A la différence de <em>Bienvenue à Gattacca</em> qui, la même année, repartira avec le Prix Spécial... Le Jury se serait-il emmêlé les pinceaux ?

The Bride With White Hair

<strong>Grand Prix du Jury 93</strong>De <strong>Ronny Yu</strong>Premier Grand prix de Gérardmer qui succède au domaine skiable d'Avoriaz. Plus que ce Roméo et Juliette made in HK, le prix sanctionne le cinéma fantastique asiatique alors en plein essor !

Norway of Life

Grand Prix du jury 07De Jens LienLa Norvège, l'autre pays de la trouille ? Ce grand prix vient en tout cas rappeler deux ans avant <em>Morse</em> que les scandinaves (derrière Bergman) sont aussi forts pour foutre les jetons. Avec jubilation, le réalisateur Jens Lien effleure le fantastique pour créer un burlesque qui s'étire, enfle, gonfle. Sublime.

Thomas est amoureux

<strong>Grand Prix du Jury 01</strong>De <strong>Pierre-Paul Renders</strong>

Hypnose

<strong>Grand Prix du Jury 00</strong>De <strong>David Koepp</strong>Sous-<em>Sixième sens</em>, <em>Hypnose</em> préfère se concentrer sur une classique gradation de l?effroi plutôt que sur un tour de passe-passe final. Sans prétendre révolutionner le genre, le cinéaste convoque les éléments inhérents à une certaine tradition horrifique (ville paisible, violentes percées cauchemardesques, personnages attachants) et d?excellents acteurs (Kevin Bacon). Bref, rien de renversant, mais un moment plein d'effroi.

Cube

<strong>Grand Prix du Jury 99</strong>De <strong>Vincenzo Natali</strong>Evidemment, 10 ans plus tard, ne reste que le principe. Et forcément, paradoxe géométrique, <em>Cube</em> tourne en rond. Visuellement le fim est toujours impeccable, mais sur le fond, c'est tellement vide, qu'on a aujourd'hui le sentiment de se faire encuber face à une telle roublardise...

Isolation

Grand Prix du Jury 06De Billy O'BrienPetit film d'horreur irish, Isolation est en fait un décalque d'Alien... à la ferme (en gros, un "hote" prend possession d'une exploitation agricole). C'est cheap, rigolo et surtout très malin. Rien que rendre crédible une histoire de veau mutant, gluant et carnivore, est un exploit qui démontre un sacré talent de cinéaste.

Trouble

<strong>Grand Prix du Jury 05</strong>De <strong>Harry Cleven</strong>Remixant tous les clichés du thème fantastique de la géméllité, <em>Trouble</em> ne fait pas beaucoup d'effet. A part la prestation flippante de <strong>Magimel</strong>... pas grand chose donc. D'un formalisme très maniéré s'inspirant d'un onirisme lynchien, Trouble met en échec la part mystérieuse de son titre.

Dark Water

Grand Prix du Jury 03De Hideo NakataAprès les deux <em>Ring</em>, <strong>Nakata</strong> atteint avec <em>Dark Water</em> un fond d'angoisse rarement dragué. Conte de fées dont le loup serait absent, où seule la solitude de lieux sortis d'un vénéneux cauchemar suffiraient à créer la matière de l'envoûtement, Dark Water est sans doute l'un des films primés les plus flippants et les plus aboutis. La terreur quasiment insoutenable provoquée par certaines séquences vient moins d'une menace extérieure que de l'indissoluble étrangeté provoquée par une situation déréglée, indécise, en attente. Chef d'oeuvre.

Le jour de la bête

<strong>Grand prix du Jury 96</strong>De <strong>Alex de la Iglesia</strong>Plus connu pour ses comédies espagnoles... potaches, Alex de la Iglesia réalise un film d'horreur... potache (un curé tente d'empêcher l'arrivée du Diable sur terre). Totalement dispensable.

Deux soeurs

<strong>Grand Prix du Jury 04</strong>De <strong>Kim Jee-Won</strong>Au moment où tout le monde s'intéresse au cinéma coréen, le film de Kim Jee Woon montre les points forts et les défauts de ce cinoche. Point fort, le formalisme et l'ambiance. Plus qu'un film d'horreur, Deux soeurs est un conte poétique qui parvient pleinement à réveiller nos peurs enfantines. Point faible : le script trop malin pour être honnête et les twists qui ne sont plus organiques, mais totalement artificiels.