The Marvels devient la bande-annonce la plus "dislikée" de Marvel sur YouTube
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La réalisatrice Nia DaCosta en est consciente, mais assure évidemment que The Marvels est différent.

Le public commence-t-il à en avoir marre des films de super-héros ? La superhero fatigue, comme on dit aux États-Unis, va-t-elle emporter avec elle Batman, Captain America et les autres ? À quel moment tout ce système va-t-il imploser, à l’image de ce qui s’est passé pour le western dans le passé ? Vastes questions qui agitent l’industrie depuis une décennie, alors que le succès de Marvel et DC ne semblait pourtant pas se démentir. Mais depuis peu, le genre superhéroïque a perdu de sa superbe et les spectateurs sont de moins en moins au rendez-vous dans les salles (trop de films parfaitement semblables ?). « La lassitude du public pour les films de super-héros est bien réelle », assure Nia DaCosta (Little Woods et le récent reboot de Candyman), réalisatrice de The Marvels, dans une interview accordée à Total Film. Mais la cinéaste assure, bien entendu, que son long-métrage évitera les pièges dans lesquelles les autres sont tombés. « La plus grosse différence avec les autres films du MCU à date est que The Marvels est vraiment loufoque et idiot. Les mondes qu’on explore dans ce film n’ont rien à voir avec ce qui préexistait dans le MCU. » Ben tiens.

Dans une récente interview, James Gunn expliquait lui aussi que la superhero fatigue existe, mais qu’elle n’a rien à voir avec les super-héros en eux-mêmes. « C’est lié aux types d’histoire qui sont racontées dans les films, et au fait d’oublier les personnages. On aime Superman. On aime Batman. On aime Iron Man. Parce que ce sont d’incroyables personnages qui une place spéciale dans nos coeurs. Et s’il n’y que des inepties à l’écran, ça devient vraiment barbant. »

The Marvels, avec Brie Larson, Iman Vellani et Teyonah Parris, sortira le 8 novembre au cinéma. Bande-annonce :