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Au-delà de la comédie-concept, il a imaginé un film communautaire comme Spike Lee n'en a plus fait depuis Do the right thing. Un hymne vibrant à la création peuplé de fous à louer qui font de la science-fiction avec des guirlandes et des bouts de carton. Un film sur Michael Gondry, en somme, et sur tous ceux qui ont eu 12 ans et un camescope.
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Reconnaissons-le d'emblée: Gondry n'a rien perdu de son talent. Il sait filmer, le prouve et s'amuse avec dextérité et liberté à mélanger les textures, les qualités d'images... Mais au service de quoi? De rien, ou presque.
Toutes les critiques de Soyez sympas, rembobinez
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec cette ode au 7e art d'une drôlerie irrésistible, il réussit la synthèse miraculeuse du film d'auteur et du divertissement populaire. Foisonnant d'inventions, de bidouillages merveilleux, de poésie et d'humanité aussi, ce bijou à la troupe 24 carats étrincelle de fantaisie. Il est libre, Michel : sa potion jubilatoire donne des ailes.
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Dans ce film brillant mais jamais prétentieux, Michel Gondry dessine ainsi sa vision d'une cinéphilie sans frontières ni tabous, où un patrimoine classique cohabite pacifiquement avec des films cultes de qualité variable, pour lesquels on est autorisé à éprouver une certaine tendresse. A l'image du jazzman Fats Waller, icône de la communauté de Passaic, dont le biopic amateur clôt le film en beauté, Gondry se glisse dans le costume d'un potache désinvolte, pour ciseler l'air de rien un bijou soigneusement maîtrisé, mêlant gaieté et nostalgie.
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Nous sommes à New York cette fois-ci, et comme toujours avec ce réalisateur, tout déborde d’idées visuelles et d’imagination. Comme si mille roses pourpres du Caire accompagnaient cette extravagante histoire de remakes et composaient un merveilleux bouquet de sentiments et d’émotions. Gondry, pour notre plus grande joie, chante avec génie dans son arbre généalogique, celui de la créativité et de l’humour. C’est un sale et énergique petit miston du cinématographe, un enfant de Méliès et Averty, Woody Allen et Charlie Chaplin. Un fou filmant avec ses images de bric et de broc, de braque aussi. Bref un univers surprenant, vraiment magique à l’air du numérique et de la 3D. Une ruée vers un autre cinéma qui nous propose de belles et généreuses idées afin de contrer un peu les industriels de nos temps modernes.
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Complètement tirée par les cheveux, cette idée n'en est pas moins extrêmement séduisante, et la réalisation terriblement emballante. C'est drôle, charmant, intelligent. Et comme toujours, enveloppé d'une infinie tendresse.
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Avec son scénario risqué, la dernière fantaisie de Michel Gondry est portée à bout de bras par son duo comique Jack Black/Mos Def. Jack l’auguste et Mos le clown blanc arrivent à insuffler une véritable énergie à des situations qui ressemblent aux clips youtube.
Pour ce qui est de la mise en scène Gondry sombre dans l’auto-hommage avec ses habituelles silhouettes en cartons et ces décors de kermesse de fin d’année. Plaisir égoïste de réalisateur, Soyez sympas, rembobinez rassemble à l’évidence tout ce qui fait la Gondry’s touch, le tout filmé avec de petites longueurs. Malgré tout, les remakes des blockbusters version vidéo-club valent la peine qu’on s’y arrête.