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Pas facile de faire entendre sa voix dans le paysage ultra-concurrentiel du ciné indé US... Représentant de la très hype scène d’Austin, au Texas, Bob Byington tente sa chance avec ce portrait cafardeux et pince-sans rire d’un homme sans qualité, quelque part entre les premiers Wes Anderson et les BD de Daniel Clowes. Jamais à la hauteur de ses modèles, Somebody Up There Likes Me se distingue heureusement grâce à ses acteurs : Nick Offerman, second rôle impassible et moustachu et Keith Poulson, étonnant sosie
mollasson de Casey Affleck.
Toutes les critiques de Somebody Up There Likes Me
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film d’une maîtrise rare, qui décevra les amateurs de bing bang poum, mais qui est certainement l’un des meilleurs films de guerre du cinéma moderne.
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(...) cet emballant petit film indépendant américain flirte avec la fable, et dépeint les moeurs contemporaines sur un mode ironique et dépressif.
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De l’arty indé US assez haut de gamme (comprendre que c’est bon comment c’est grave perché) doté de dialogues souvent très drôles et d’acteurs dont on ne se lasse pas mais qui pêche tout de même par son scénario par trop azimuté pour ne pas cacher finalement une certaine carence.
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Une comédie amère sur la vacuité de l'existence.
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Bob Byington balaie dans une succession de saynètes la vie d’un loser pathétique. Situations absurdes, personnages fantasques et relations humaines cruelles : Somebody Up There Likes Me lorgne tour à tour vers les séries Bored to Death (la sympathie en moins) ou Two Men and a Half (sans le graveleux des dialogues). Aphorismes et moments insolites ponctués de séquences d’animation peuvent renvoyer également au cynisme de Todd Solondz ou à Wes Anderson et à son goût du décalé.
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Vie et mort d’un beautiful loser dans une comédie sentimentale américaine frappée et amère.
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"Somebody Up There Likes Me" : une comédie indépendante à l'humour dépressif
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Comédie indé faiblarde, sardonique jusqu'à l'antipathie, le film de Bob Byington n'échappe à l'insignifiant que le temps de quelques punchlines bien senties.
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Sympathique mais sans grande portée, le film finit par être victime de son propre dispositif distancié.
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Situations absurdes, personnages fantasques et relations humaines cruelles : Bob Byington balaie dans une succession de saynètes la vie d'un loser pathétique.