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Le Plaisir de chanter est d’une singularité des plus rafraîchissante. Un peu comme si Michel Deville réalisait OSS 117 ou Marivaux rédigeait une aventure érotique des Pieds Nickelés. Duran Cohen évite pourtant de livrer un simple zapping mélangeant les genres et crée un petit théâtre loufoque et mélancolique dans lequel la réunion d’un casting improbable sur le papier (le couple Foïs/Deutsch, Balibar en Castafiore ingénue...) fait de splendides étincelles. En retrouvant le charme oublié d’un certain cinéma français des années 1960-70, artisanal et déluré, Le Plaisir de chanter, brillante alternance de notes légères et graves, se mue très vite en plaisir tout court.
Toutes les critiques de Le Plaisir De Chanter
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le ton décalé, les improbables protagonistes sortis d'une époque désabusée et dénuée de repères font merveille. Subtile et remarquablement interprétée, la partition est enlevée "drôlissimo".
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Il est difficile d'être étrangement vraisemblable et de susciter un sentiment de reconnaissance immédiate alors que l'intrigue est incroyable et que nous ne sommes ni une récente veuve apprentie chanteuse ni un couple de policiers en goguette, et que nous ne cachons pas d'uranium, mais Ilan Duran Cohen y parvient haut la main.
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Corps et âmes se mettent à nu dans cette comédie décapante et jouissive, où le thriller, le chant, le sexe et l'interrogation existentielle s'entremêlent avec une authentique liberté de ton.