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Quel gâchis ! Sur un sujet d’actualité – une jeune musulmane tente d’échapper au rigorisme familial et religieux en s’abandonnant à une histoire d’amour « interdite » –, le rare Jacques Bral (Extérieur, nuit) s’embourbe dans une candeur, un schématisme et une théâtralité terriblement embarrassants. Déconnecté de l’époque, plombé par une partition jazzy
et une direction d’acteurs illisible, son film donne une furieuse envie d’aller voir en salles le Rengaine de Rachid Djaïdani.
Toutes les critiques de Le Noir (Te) Vous Va Si Bien
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cobra est belle, tout le monde l'aime. Et pourtant, Cobra va mourir... Pas un film polémique sur le port du voile, mais une tragédie amoureuse sans mots inutiles dans laquelle Bral sait filmer les corps et traiter du déracinement sans jamais juger.
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La tragédie a beau être annoncée d'emblée, Jacques Bral et ses comédiens ne cessent de l'illuminer de répliques comiques. L'oreille est donc aux aguets, ainsi que l'oeil du spectateur, aiguisé par un double regard. Celui du réalisateur, qui jamais ne juge, et celui de son narrateur, le père de Cobra (excellent Lounès Tazairt).
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"Le Noir (te) vous va si bien" aborde un "sujet de société" important... Encore faudrait-il qu'il soit traité de façon cinématographiquement convaincante.
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Un film à la belle espérance : que les hommes vivent d'amour et ne se laissent pas donner des ordres par l'intolérance religieuse et le racisme.
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Le nouveau Jacques Bral est un beau portrait de femme entre deux cultures, un drame avec des accents de comédie, pas vraiment réaliste. Une approche intéressante.
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Pour raconter cette histoire, le réalisateur trop discret d’« Extérieur nuit » a choisi des interprètes formidables dont une nouvelle venue qui s’impose sans jamais trop en faire : Sofia Manousha. Elle associe la beauté du diable à la pureté du cœur dans un rôle à haut risque.
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une tragédie familiale à la fois stylisée et nuancée, portée par des interprètes convaincants.
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Ce procès du patriarcat, à travers les relations d'un épicier maghrébin et de sa fille, est mené avec une naïveté schématique encore accentuée par le parti pris de distanciation du metteur en scène.
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Écueils de de la double culture, difficulté de l'intégration, Bral aborde des thèmes sensibles en évitant les clichés mais pas la démonstration parfois pesante.