Titre original The Death of Cinema and My Father Too
Date de sortie 4 août 2021
Durée 100 mn
Réalisé par Dani Rosenberg
Avec Marek Rozenbaum , Roni Kuban , Noa Koler
Scénariste(s) Dani Rosenberg
Distributeur Nour Films
Année de production 2020
Pays de production ISRAËL
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Asaf, jeune réalisateur, offre à son père Yoel un rôle dans son prochain film. Quand Yoel tombe malade, Asaf met tout en place pour poursuivre le tournage. Dans une tentative de figer le temps, il partage avec son père son amour du cinéma pour affronter la vie, et la mort aussi.

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Critiques de La mort du cinéma et de mon père aussi

  1. Première
    par Thierry Chèze

    On ne niera pas l’ambition de l’israélien Dani Rosenberg pour son premier long métrage. Celui d’un double mélange. Entre fiction et documentaire. Entre une réflexion sur la création artistique et un journal intime. Il y raconte l’histoire d’un jeune réalisateur souhaitant diriger pour son nouveau projet son père qui tombe gravement malade. Et, en parallèle, Rosenberg filme son propre père, lui-même malade et refusant que sa fin de vie programmée soit fixée sur pellicule. Le tout entrecoupée de films de familles de Rosenberg et de l’angoisse née d’une menace d’une attaque militaire iranienne sur Tel- Aviv. La Mort du cinéma et de mon père aussi est riche donc mais aussi relativement confus. On devine ce que Rosenberg ambitionne à travers ces récits entremêlés : une allégorie de cette société israélienne ballotée entre angoisses bel et bien réelles et paranoïa et où la vie politique se révèle aussi tourmentée que les relations familiales. Mais tout cela reste par trop théorique sans qu’on y retrouve par exemple la puissance cinématographique dont peut faire montre son compatriote Nadav Lapid (primé à Cannes en 2021 avec Le Genou d’Ahed) sur un exercice similaire.

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