-
Cinéaste de l'exceptionnel, Werner Herzog a toujours traité dans ses documentaires des sujets incroyables mais vrais. Celui-ci n'échappe pas à la règle et le réalisateur n'exagère pas lorsqu'il annonce en préambule "la découverte la plus importante de l'histoire de l'humanité". De fait, l'intérieur de la grotte de Chauvet-Pont-d'Arc révèle des peintures rupestres d'une richesse inouïe. Herzog leur donne la parole, mais ses propres images sont les plus parlantes. En 3D, elles détaillent les courbes de la roche dont l'artiste s'est servi pour donner du mouvement à ses dessins, qui s'animent sous le jeu des éclairages. Il y a de la magie dans le regard d'Herzog, qui conclut de façon aussi inattendue que stupéfiante.
Toutes les critiques de La grotte des rêves perdus
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
La façon dont Werner Herzog savoure lui-même les choses vues, senties, entendues dans la grotte Chauvet est encore une fois un don à ses spectateurs. C’est nous qui savourons avec lui cette pacifique et symbolique vengeance sur l’interdit catégorique qui nous est fait de contempler en tout égoïsme notre héritage magnifique.
-
Ce film magnifique invite les vivants que nous sommes à éprouver ce que les premiers morts de notre espèce ont voulu nous transmettre. Il permet aussi de comprendre que le plus profond témoignage de la conscience qu'a l'homme de sa présence énigmatique au monde passe par la création. Herzog, cinéaste mediumnique qui reconduit l'inquiétude de ces pionniers de l'image en mouvement, trouve là une définition de l'art à sa mesure.
-
La 3D et la musique finissent de faire du documentaire une véritable aventure pédagogique et culturelle. A voir absolument, y compris avec les enfants à partir de 10 ans.
-
par Gérard Delorme
Cinéaste de l'exceptionnel, Werner Herzog a toujours traité dans ses documentaires des sujets incroyables mais vrais. Celui-ci n'échappe pas à la règle et le réalisateur n'exagère pas lorsqu'il annonce en préambule "la découverte la plus importante de l'histoire de l'humanité". De fait, l'intérieur de la grotte de Chauvet-Pont-d'Arc révèle des peintures rupestres d'une richesse inouïe. Herzog leur donne la parole, mais ses propres images sont les plus parlantes. En 3D, elles détaillent les courbes de la roche dont l'artiste s'est servi pour donner du mouvement à ses dessins, qui s'animent sous le jeu des éclairages. Il y a de la magie dans le regard d'Herzog, qui conclut de façon aussi inattendue que stupéfiante.
Pour la première et unique fois, le cinéaste allemand a filmé en 3D l’intérieur de la grotte Chauvet. Souvenirs d’un tournage exceptionnel.
ous, peintres anonymes, chercheurs minutieux, cinéastes curieux, sont à leur façon des conteurs. Et de leur contes, nous dit Herzog, nul ne peut se passer. Bel hymne à la création, par-delà les millénaires d'écart...
Herzog explore une grotte préhistorique en 3D et en tire des paradoxes saisissants.
Par Werner Herzog, un voyage fascinant doublé d’une expérience artistique extatique au cœur de la préhistoire, accompagné d’une 3D parmi les meilleures vues à l’écran depuis Avatar.
Outre les peintures rupestres, c’est une ellipse temporelle que filme Werner Herzog dans la grotte ardéchoise de Chauvet, boyau coupé du monde durant 20 000 ans. Rien moins donc que l’origine du monde, horizon vertigineux que le plus mégalomane des cinéastes explore à flanc de pierre cristallisée, quête folle, éperdue, qui rejoint dans la forme et l’esprit, les défis hallucinés de ses meilleurs classiques, d’"Aguire", à "Grizzly Man". Herzog capte en 3D la fragilité des matières, le mystère qui ruisselle des roches torturées, mais aussi sa propre jouissance de baroudeur qui aime à déflorer les territoires vierges. Loin, très loin d’une lénifiante soirée diapo.