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Mike Cahill offre l'un de ses plus beaux rôles à Michael Pitt, et capte l'intensité sauvage d'Astrid Bergès-Frisbey, qu'il filme comme une particule effervescente, toujours en mouvement. Et le mystère insondable de son visage symbolise celui d'un récit qui ne demande qu'une chose à ses spectateurs : s'abandonner.
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Le réalisateur d'"Another Earth" livre ici un travail visuellement très abouti, entre drame et science-fiction, et interroge sur le mystère de la réincarnation. Intéressant.
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Une curieuse tentative de SF indé moyennement inspirée. Tout, absolument tout ici sent le bon goût marketé, de l’idée de faire prendre au héros des photos d’yeux en très gros plan à l’utilisation de la musique (The Dø, Radiohead…), de la vision clicheteuse de l’Inde (dans une dernière partie poussive) à l’emploi de la jeune actrice-modèle Astrid Bergès-Frisbey en petit ange Petit Bateau. Tout cela finit hélas par nous tomber des yeux.
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Ce pensum de SF de Mike Cahill, aussi agaçant par sa prétention intellectuelle que par sa naïveté « spirituelle », rappelle combien Woody Allen a raison : l'éternité, c'est long, surtout vers la fin !