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Entre peinture du pathétique et chronique du pire, Bon à tirer est une claque infligée à la comédie américaine aujourd'hui engluée dans le système Apatow. Alors que tout le monde ne jure plus que par la recette star geek + improvisations + torrent d'argot, Peter et Bobby travaillent le b.a-ba des personnages bien dessinés et parfaitement campés.
Toutes les critiques de Bon à tirer (B.A.T)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Rapide, pertinent, trèèès drôle, Bon à tirer inaugure pour les Farrelly l'étape d'après, celle de la maîtrise tranquille. Putain que c'est bon.
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ersonnages grossièrement dessinés, réalisation paresseuse : on est loin des sommets de « Mary à tout prix » ou « Deux en un ». Faux éloge du mariage, le film vaut pour l’(auto)portrait qu’il brosse de l’homme d’aujourd’hui : largué, frustré, émasculé. Homme-enfant, otage d’une société à la fois pornographique et puritaine. A la vérité, il n’y a pas de quoi rire.
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Avec, en roue libre, le duo de choc Owen Wilson,- Jason Sudeikis, voilà une franche partie de rigolade bonne à déguster...sans modération.
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Souvent hilarant quand on y retrouve la patte des Farrelly, le film s’essouffle dans son dernier tiers, soudain moralisateur et gnangnan.
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C'est effectivement très drôle (…) Ce serait sans compter la profonde ambiguïté d’un film qui effleure plus d'une fois une trivialité sombre, s'approche des abysses fantasmatiques prêtés à l'homme ordinaire d'aujourd'hui et laisse, in fine, ses protagonistes dans le même enfer qu'au début du récit.
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Quelques gags font mouche, mais l'ensemble reste plutôt puéril.
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Derrière le délire misogyno-scato-phallo-porno, pointe le désarroi du quadra castré comme un chat de compagnie par la domesticité conjugale. (...) Dommage que les Farrelly renient leur provoc en nous infligeant un dénouement conforme à la pondibuderie hypocrite made in USA.
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Plus potaches que jamais, les frères Farrelly délivrent le Very bad trip des quadragénaires. Osé et drôle, on rit volontiers et, chose rare, jusqu’au bout.
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Ça ne prend pas. Pauvreté extrême des personnages secondaires et féminins, nullité à une ou deux exceptions près, des gags et morale puritaine sont la triste moisson de ce Farrelly movie qu’on aimerait rapidement oublier. Quand la grâce disparaît de la comédie, ne reste hélas plus qu’une comédie grasse.
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Hormis quelques scènes étonnantes, (...) Ce film souffre d'un scénario d'une rare platitude et d'une absence de rythme.