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C’est l’histoire d’un adorable petit singe capucin tout perdu dans la forêt amazonienne après un accident d’avion. Bon acteur, il suit les directives du scénario, prend l’air apeuré, s’émerveille devant les javelots de lumière qui transpercent les feuillages, échappe à des aigles prédateurs, tombe amoureux... Tiens, un mille-pattes ! Oh, un perroquet ! Au secours, un léopard ! Images superbes et 3D soignée n’empêchent pas l’anthropomorphisme lénifiant du spectacle de faire passer les documentaires de Disney Nature pour Cannibal Holocaust
Toutes les critiques de Amazonia
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Oiseaux colorés, prédateurs majestueux, herbivores étranges ou espèces méconnues, « Amazonia», ce sont des milliers d’espèces animales et végétales filmées dans un décor de 6 millions de mètres carrés. Avec la 3D, on plonge dans un spectacle grandiose fait de jeux de lumière, et on se laisse emporter par la musique de Bruno Coulais comme un papillon dans le courant du vent !
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Amazonia joue d'une malice de mise en scène consistant à prêter des intentions à l'adorable boule de poils tout en lui évitant - dieu merci! - la classique voix off infantilisante et bêtifiante. Interconnexion entre les espèces, enjeux écologiques, cette fiction écolo est à la hauteur du vertige suscitée par les images de la forêt d'émeraude.
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Amazonia plonge le spectateur au coeur de la forêt avec ses prises de vues vertigineuses réalisées en 3D relief. Les images sont superbes et soutenues par une jolie partition de Bruno Coulais.
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Un formidable casting mais pas toujours bienveillant. Il devra échapper aux serres d'une harpie, aux griffes d'un jaguar, à l'agressivité d'un singe laineux et à la crue de l'Amazone. Même si l'homme, acteur d'une déforestation sauvage, reste le prédateur le plus redoutable. Sans commentaires, sans trucages ni images de synthèse, mais porté par la musique de Bruno Coulais et une 3D très spectaculaire, le voyage du petit capucin a des accents d'épopée écologique.
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Ce documentaire muet mais accompagné de la musique de Bruno Coulais montre la beauté de la forêt vierge, des suaves ondulations d’un mille-pattes au vol majestueux d’un papillon bleu géant aux méandres de l’Amazone en crue.
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Le film de Thierry Ragobert est une prouesse : une fiction 100 % animalière au coeur de l'Amazonie, écosystème qui abrite 10 % des espèces de la planète. Bruits, humidité, animaux plus surprenants ou colorés les uns que les autres : grâce à la photo somptueuse et à la 3D, on est en immersion dans le paradis vert.
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Magnifiés par la 3D, le tatou et le toucan voisinent avec le dauphin rose et le scarabée rhinocéros (...)
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"Amazonia" est une plongée vertigineuse au cœur d'une végétation bruissante de vies, de beautés, de dangers.
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Une magnifique épopée en 3D du réalisateur de La Planète blanche.
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Amazonia sait étonner et désappointer, et se contente de rester dans l’ombre du monument de documentaire qu’il aurait pu être, alors qu’il en avait tous les moyens, techniques, financiers et même artistiques. Un spectacle de Noël, donc, auquel les plus jeunes sauront être sensibles, il n’en fait aucun doute.
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Ce héros, petite boule de poils attendrissante, devrait faire fondre les enfants. D’autant que la nature, filmée en 3D, est absolument somptueuse. En revanche, les plus grands risquent de ne pas trouver
leur compte devant l’anthropomorphisme gentillet de l’ensemble. -
Si cette fable, teintée d’écologie et réalisée au prix de mille difficultés, n’évite pas toujours l’écueil de l’anthropomorphisme naïf, la splendeur des décors naturels, la qualité de la 3D et de la musique, signée Bruno Coulais, feront leur effet sur le jeune public. Sans oublier les mimiques craquantes du petit cébidé.
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draguer le spectateur en culotte courte pour mieux lui faire passer la pilule du plaisir de la contemplation. Seulement ce dispositif alourdit considérablement un film comme "Amazonia", lui conférant l’allure discount d’un sous-"Ours", de Jean-Jacques Annaud. Ceci posé, les prises de vue sont splendides et l’atmosphère colorée et hostile de la jungle, particulièrement envoûtante.
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Le fil rouge d'« Amazonia » suit un jeune singe capucin né en captivité, dont l’avion qui le transporte s’écrase au cœur de la forêt. Délivré de sa cage par un petit animal malin comme un singe, le héros, qui porte un collier rose, va découvrir les dangers d’une jungle hostile, et tenter de survivre en affrontant de redoutables prédateurs jusqu’à ce qu’il trouve une colonie de capucins qui l’adopte. « Amazonia » ne parvient jamais à susciter l’émotion du spectateur.
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Ce film est sans doute une prouesse technique. Les espèces animales les plus spectaculaires défilent à l'écran et on s'en prend plein les mirettes, mais deux semaines après la sortie d'"Il était une forêt", l'ensemble ne soutient pas la comparaison, ni dans l'élégance des images ni dans l'intelligence du propos.
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Loin d'incarner la conscience écologique qu'ils prétendent servir, ces néo-documentaires animaliers fictionnants témoignent au contraire d'un anthropocentrisme forcené, de l'asservissement radical que l'homme exerce sur le monde qui l'entoure.