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Sa rentrée sur M6 le 30 août dernier ne sera pas seulement marquée par de bonnes audiences. Mélissa Theuriau, qui consacrait son 1er Zone Interdite de la saison aux forces de l'ordre, est accusée aujourd'hui par l'un des principaux syndicats de police de "dérapage verbal", annonce leparisien.fr.

Sa rentrée sur M6 le 30 août dernier ne sera pas seulement marquée par de bonnes audiences. Mélissa Theuriau, qui consacrait son 1er Zone Interdite de la saison aux forces de l'ordre, est accusée aujourd'hui par l'un des principaux syndicats de police de "dérapage verbal", annonce l'AFP.Dimanche soir, le premier sujet du numéro Zone Interdite d'M6 intitulé "La Côte d'Azur sous haute surveillance" était consacré aux policiers de la Brigade Anti-Criminalité de Cannes. L'occasion pour Mélissa Theuriau, présentatrice du programme de retour de son congé maternité après près de 11 mois d'absence, d'interroger Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur.Or, selon Alliance, le deuxième syndicat des gardiens de la paix représenté par son secrétaire général Jean-Claude Delage, la journaliste aurait eu envers le ministre "un comportement agressif". Dans une lettre adressée au Président du directoire du groupe M6, Nicolas de Tavernost, et transmise jeudi à l'AFP, Jean-Claude Delage s'indigne du "dérapage verbal" de la jeune femme en plateau qui, selon le syndicat, traduit "une haine non dissimulée de la police".Selon eux, "en énonçant sans discontinuer des accusations mensongères" envers les forces de l'ordre dans cette interview, Jean-Claude Delage s'indigne dans cette lettre de la voir ainsi "salir l'ensemble des policiers".Ainsi, face au "mécontentement unanime" de la police, il demande à Nicolas de Tavernost et à M6 de "se désolidariser" de Mélissa Theuriau pour le faire "savoir aux 120.000 policiers (...) choqués" par cet "acte isolé".Selon l'AFP toujours, M6 n'aurait pour l'instant "pas encore pris connaissance du courrier".Regardez l'interview de Mélissa Theuriau à Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur :