Jacques Audiberti est un romancier, poète, dramaturge et journaliste français du début du XXe siècle. Il a reçu le Prix de poésie de l'Académie Mallarmé ainsi que le Grand Prix national des Lettres pour toute son œuvre, qui compte quatorze romans, vingt-trois œuvres théâtrales et des essais. Jacques Audiberti est né le 25 mars 1899 à Antibes, en France. Il est le fils d’un maître maçon du nom de Louis Audiberti. Il passe son enfance dans sa ville natale. Cependant, il est obligé d’arrêter prématurément ses études, car il a une santé fragile. En 1914, Jacques Audiberti n’a que quinze ans, et déjà il compense son absence à l’école par l’écriture. La poésie est la première des disciplines littéraires qu’il adopte. L’adolescent envoie ses poèmes à la revue Réveil d’Antibes. Audiberti est encouragé par Edmond Rostand. C’est aussi à cette époque de sa vie que le jeune auteur s’intéresse au cinéma. En 1924, il monte à Paris. Il intègre Le Journal, grâce à la recommandation d’une connaissance, Émile Coudroyer. Jacques Audiberti y travaille pendant un an, avant de rejoindre Le Petit Parisien. Il y rédige des articles de faits divers sur la banlieue parisienne. Le jeune journaliste commence à fréquenter des milieux littéraires, et se cultive à la Bibliothèque Nationale. Il fait la rencontre d’Élisabeth Cécile Amélie, qu’il épouse en 1926. Cette Antillaise lui donnera deux enfants, Jacqueline et Marie-Louise. En 1936, Audiberti publie un poème, Élisabeth Cécile Amélie, prénoms de son épouse. Le recueil L’Empire et la Trappe du poète français est publié en 1930. En 1937, il est promu reporter au Petit Parisien. Il doit cette ascension au soutien de Jean Paulhan, avec qui il entretiendra une longue correspondance, de 1933 à 1965. De plus, Jacques Audiberti fréquente Jean Cassou, Valéry Larbaud et Léon-Paul Fargue. En 1938, la reconnaissance est au rendez-vous, puisqu’il remporte le Prix de poésie de l’Académie Mallarmé, pour Race des hommes, un recueil publié l’année précédente. C’est là qu’il croise pour la première fois les auteurs Paul Valéry et Jean Cocteau. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jacques Audiberti met un terme à sa collaboration avec Le Petit Parisien lorsque les Allemands font main basse sur l’organe de presse. Parallèlement, il se lance dans la critique cinématographique et continue à écrire poèmes et romans. L’auteur entame un périple dans la France des années 1940, et passe par Aurillac, Toulouse et le Val-d'Isère. Dès 1941, il commence à publier ses critiques du cinéma de l’occupation allemande dans le journal Comoedia. Plus tard, il rencontre le futur réalisateur Jacques Baratier, avec qui il entretient une relation amicale. Il publie par la suite les œuvres Le Retour du divin, La fin du monde et Toujours en 1943. Suite à cette période sombre de l’histoire, Jacques Audiberti se remet vite au travail et entame une période de création intense. Il donne des expositions de gouaches et se lance dans le théâtre. Son évolution artistique est, entre autres, le fruit de son ouverture à d’autres auteurs et artistes tels que Michel Piccoli, André Barsacq et Roger Vailland. Il publie l’œuvre Vive Guitare puis, à partir de 1954, Jacques Audiberti publie des romans et remporte un franc succès avec ses pièces de théâtre, parmi lesquelles Les Jardins et les fleuves en 1954, Le Cavalier seul en 1955 et L’Armoire classique en 1961. En 1962, son roman La poupée est adapté au grand écran par Jacques Baratier. Deux ans plus tard, l’écrivain remporte le Grand Prix National des Lettres, en récompense de son œuvre. Atteint d’un cancer, il succombe le 10 juillet 1965 à Neuilly-sur-Seine. Quelques semaines avant la publication, aux éditions Gallimard, de son roman Dimanche m’attend.
Nom de naissance | Audiberti |
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Nationalité | Français |
Genre | Homme |
Avis |
Biographie
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