La réalisatrice se souvient que le cinéaste français avait pris le parti de son ami Spike Jonze, dont elle venait de se séparer.
Sofia Coppola s'est en partie inspiré de la dissolution de son mariage avec Spike Jonze comme source d'inspiration pour écrire Lost in Translation. Elle y racontait une diplômée (Scarlett Johansson) qui accompagnait son célèbre petit ami photographe (Giovanni Ribisi) lors d'un voyage à Tokyo. Tandis qu'il flirte avec une actrice hollywoodienne (Anna Farris), elle se lie d'amitié avec une star de cinéma en perdition (Bill Murray), en ville pour tourner une publicité....
Depuis la sortie du film en 2003, tout le monde associe le personnage de Johansson à Coppola et celui de Ribisi à Jonze. Et visiblement, Michel Gondry aussi !
Vingt ans plus tard, Sofia Coppola se souvient comment le cinéaste français l'a ainsi grondé durant la grande première du film, prenant la défense de Spike Jonze. Le réalisateur et Jonze avaient un ami en commun, Charlie Kaufman - scénariste d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind - qui avait écrit Dans la peau de John Malkovich et Adaptation pour Jonze
"Il m'a présenté ses excuses depuis", se rappelle Sofia Coppola dans Variety, avant d'exliquer : "Il m'a grondé lors de ma première. Je pense qu'il était un bon ami de Spike. Il pensait qu'il défendait Spike, mais en fait, il m'a rabaissé lors de ma première. Mais il s'est excusé ensuite. C’est venu du fait qu’il essayait d’être un bon ami pour Spike..." L'histoire ne dit pas si elle lui a pardonné.
Sofia Coppola est de retour au cinéma avec Priscilla, présenté à Venise la semaine passé et qui sortira en France prochainement.
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