PHOTOS - Cannes 2011 : Les secrets de Robert de Niro
Surnoms
Durant son enfance et son adolescence dans le quartier ?Little Italy? de New York, on le surnommait Bobby Milk à cause de son teint pâle et de sa maigreur. <strong>Robert Mitchum</strong> quant à lui l?appelait ?Kid Monroe?, sur le tournage du <em>Dernier Nabab</em> (1976). Bien qu?ayant du respect pour De Niro, il était amusé par sa méthode qui consistait à rester dans la peau de son personnage (en l?occurrence, Monroe Stahr) durant tout le tournage et plaisantait souvent à ce propos. Plus récemment, les conducteurs de limousine de Los Angeles s?amusent des pourboires peu élevés qu?il a l?habitude de laisser en l?appelant ?No Dinero?.
Langue étrangère
Le comédien a passé 4 mois à apprendre le Sicilien pour jouer Vito Corleone dans <em>Le Parrain 2</em> (1974). Un effort récompensé puisqu?il fait partie des cinq rares acteurs à gagner un Oscar pour avoir joué un personnage s?exprimant dans une langue autre que l?américain. Les autres heureux élus sont <strong>Sophia Loren</strong>, <strong>Marion Cotillard</strong>, <strong>Roberto Benigni</strong> et <strong>Benicio Del Toro</strong>.
Tout ce qu'il y a à savoir sur le président du jury
Véritable monstre sacré du cinéma, <strong>Robert De Niro</strong> est cette année le président du jury du festival de Cannes. L'occasion de revenir sur certains aspects peut-être oubliés ou méconnus de son parcours hors du commun. Savez-vous de quel surnom peu flatteur le désignent certains à Los Angeles ? comment a-t-il eu la "révélation" et su qu'il allait devenir acteur ? ce qui l'a fait entrer dans le livre des records ? ou encore quels rôles improbables il aurait pu incarner ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur <strong>Robert De Niro</strong> sans jamais oser le demander, c'est par ici. Par Yérim Sar <strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>Pour tout savoir sur le festival de Cannes 2011, c'est ici !</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>
"You talkin' to me ?"
A l'origine improvisée par le comédien qui laissait son personnage de Travis Bickle (<em>Taxi Driver</em>, 1975) prendre le dessus, cette réplique s'est durablement implantée dans la culture populaire et plus encore. Elle est classée 10e dans le classement des cent meilleures répliques du cinéma américain de l'American Film Institute. Elle a fondé en partie la "légende" <strong>De Niro</strong>. Preuve de sa longévité dans l'inconscient collectif du monde entier, elle fait partie des passages les plus parodiés. Impossible d'avoir le chiffre exact, mais de <em>Retour vers le futur 3</em> à <em>South Park</em>, des Simpsons à <em>La Haine</em>, du Roi Lion à <em>Kick-Ass</em>, elle continue de survivre. Sans compter les innombrables sketchs scéniques ou télévisés.
Joe Pesci, complice de toujours
Il a accidentellement cassé une côte à <strong>Joe Pesci</strong> dans une scène d?entraînement de <em>Raging Bull</em>. Cette séquence n?a pas été coupée : <strong>De Niro</strong> frappe <strong>Pesci</strong>, qui gémit, et on passe rapidement à un autre angle de vue. <strong>Pesci</strong> a en quelque sorte pris sa revanche des années plus tard. Dans <em>Les Affranchis</em> (1989), lors du tournage de la scène qui ouvre le film où son personnage achève un homme en le poignardant sauvagement, <strong>De Niro</strong> le regardait fixement. Après plusieurs prises, <strong>Pesci </strong>lui dit « <em>si tu n?arrêtes pas de me fixer comme ça sans raison, c?est toi que je vais planter </em>», ce à quoi l?autre répondit « <em>le truc c?est que je crois que tu vas trop vite. Tu ne peux pas entrer et ressortir ton couteau aussi vite du corps</em> ».
Une première apparition au cinéma... en France
En 1965, pendant un voyage en Europe qu?il avait entrepris pour renouer avec ses racines familiales, De Niro, alors encore jeune homme, se fait prendre pour la première fois en tant que figurant dans <em>Trois chambres à Manhattan</em> de <strong>Marcel Carné</strong>.
Record du monde
Pour camper le boxeur Jake La Motta dans <em>Raging Bull</em> (1980), <strong>Robert De Niro</strong> prend 30 kilos en 4 mois. Dépassé depuis lors, c?était un record du monde à l'époque. "<em>Je me levais tôt le matin, puis je prenais un bon petit déjeuner, puis un grand déjeuner et un grand dîner. Puis, je suis allé en France et là j'ai mangé dans tous les trois étoiles. J'étais à l'agonie, mais en une semaine, j'avais pris cinq kilos</em>", déclare l?acteur.
Une santé à toute épreuve
Lors du tournage de Mission (1986), la plupart des membres de l'équipe ont souffert de dysenterie pendant le tournage. Tous, sauf un : <strong>Robert De Niro</strong> est l'un des rares à ne pas être tombé malade.
Ironie du sort
L?acteur n?a pas pu recevoir son premier Oscar en 1975 car il était sur le tournage de <em>1900</em>, de <strong>Bernardo Bertolucci</strong>? à qui il remet aujourd?hui une Palme d?or d?honneur.
Vocation
C?est à l?âge de 10 ans, en incarnant le Lion Peureux dans un spectacle amateur qui reprenait <em>Le Magicien d?Oz</em>, qu?il s?est découvert une passion pour le jeu. Ses idoles de jeunesse étaient <strong>Montgomery Clift</strong>, <strong>Robert Mitchum</strong> et <strong>Marlon Brando</strong>. A 17 ans, en sortant du cinéma avec un ami, il déclara, apparemment sans raison, qu?il allait devenir acteur. A l?époque, personne ne le crut.
Vous auriez pu le voir jouer…
Voici une liste non exhaustive des rôles déclinés par l?acteur, par choix ou par contrainte de planning : - Franck Costello, le parrain des <em>Infiltrés</em>- Le rôle titre de <em>Dick Tracy</em>- Tony D'Amato l?entraîneur de L?Enfer du dimanche- Willy Wonka dans <em>Charlie et la chocolaterie</em> (avant que le projet soit confié à <strong>Tim Burton</strong>)- Jésus dans <em>La dernière tentation du Christ</em>- Sal, le pizzaiolo de Do the right thing
Origines
Bien que <strong>De Niro</strong> soit communément considéré comme un acteur Italo-américain, ce n?est pas tout à fait exact. Son père était à moitié Irlandais et à moitié Italien, tandis que sa mère était d?origine française, allemande et hollandaise. Il était cependant assez proche de son grand-père paternel italien. L?acteur a déclaré lui-même qu?il se sentait avant tout Italien d?origine.
Véritable monstre sacré du cinéma, Robert De Niro est cette année le président du jury du festival de Cannes. L'occasion de revenir sur certains aspects peut-être oubliés ou méconnus de son parcours hors du commun. Savez-vous de quel surnom peu flatteur le désignent certains à Los Angeles ? comment a-t-il eu la "révélation" et su qu'il allait devenir acteur ? ce qui l'a fait entrer dans le livre des records ? ou encore quels rôles improbables il aurait pu incarner ?Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Robert De Niro sans jamais oser le demander, c'est par ici.Par Yérim SarPour tout savoir sur le festival de Cannes 2011, c'est ici !
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