Francis Ford Coppola détourne les avis négatifs de Megalopolis à son avantage dans une nouvelle bande-annonce
Le Pacte

Alors que le film sort aux Etats-Unis le 27 septembre, les prédictions ne sont pas bonnes.

Tout est une question de lancement. A l’instar de la rentrée littéraire où pour qu’un livre se vende bien il faut qu’il ai bénéficié d’une large mise en circulation, le cinéma répond aux même exigences. Et, selon plusieurs cabinets d’études hollywoodiens chargés de calculer puis d’analyser ces données, le lancement américain de Megalopolis se situerait entre 5 et 8 millions de dollars, soit l’un des plus faibles de la carrière de Francis Ford Coppola.

Un montant particulièrement bas pour un projet ayant coûté 125 millions de dollars et qui scellerait déjà, à trois semaines de la sortie, le sort du film, accueilli très froidement par la critique au Festival de Cannes. Alors que le cinéaste a engagé une partie de sa fortune personnelle pour réaliser Megalopolis, qui lui tenait tant à coeur depuis des décennies, la viabilité budgétaire pourrait ne pas être atteinte. 

Pas à une déconvenue près, Megalopolis a été accusé il y a quelques jours d’avoir utilisé de fausses critiques générées par une IA dans une bande-annonce. Un épisode qui a contraint son distributeur, Lionsgate, lequel avait déjà rechigné à acheter le film, à retirer en catastrophe le trailer et s’excuser platement. L’entreprise américaine a fini par en publier un nouveau ce jeudi, où ne figuraient aucune critique.

Magnanime, le président de Lionsgate Motion Picture Group, Adam Fogelson, est allé de son compliment dans un communiqué jeudi : "Travailler avec le légendaire Francis Ford Coppola a été un véritable privilège, et nous sommes fiers que son film révolutionnaire participe au 62ème Festival du film de New York". Une façon de noyer le poisson, avant la projection en avant-première le 23 septembre dans le cadre du raout cinématographique de la Grande Pomme ? L’avenir de Megalopolis, à l’image de son scénario dystopique, sembler déjà menacé de ruine.

Megalopolis : Francis Ford Coppola ne voulait pas faire un film "woke"