Ice Road Liam Neeson
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Un film d'action enneigé diffusé ce soir sur TF1, pour la première fois en clair.

Une mine de diamants s’effondre dans le Grand Nord canadien et piège près de trente mineurs. Pour mener une mission de sauvetage périlleuse, Jim Goldenrod (Laurence Fishburne) engage Mike McCann (Liam Neeson), un conducteur de camion expérimenté.  Ils vont mener un convoi qui va emprunter la « route de glace », un océan gelé et instable qui couvre les presque 500 km du lac Winnipeg.  Aux intempéries et avaries mécaniques, s’ajoute une série d’attaques mystérieuses, qui prouvent que quelqu’un n’a pas intérêt à ce que ce sauvetage ait lieu….

La soirée spéciale Liam Neeson de dimanche soir sur TF1 vaudra-t-elle le détour ? Après The Passenger, un actioner dans la veine de Non-Stop de Jaume Collet-Serra, mais cette fois se déroulant à bord d'un train, l'acteur irlandais sera au coeur d'Ice Road, aux commandes d'un camion lancé à vive allure sur la glace. Voici notre critique, initialement publiée pour sa sortie en salles, durant l'été 2021.

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Scénariste d’Une journée en enferJumanji ou Rock, Jonathan Heinsleigh est passé à la réalisation en 2004 avec The Punisher, suivi depuis de Welcome to the jungle et Bulletproof gangster, sortis directement en DVD en France.

Son quatrième long a, lui, droit aux grands écrans chez nous, bien que dispo sur Netflix de l’autre côté de l’Atlantique. Il nous conduit dans le Grand Nord canadien où, après l’effondrement d’une mine de diamants qui piège 30 hommes en sous- sol, trois conducteurs de camion expérimentés (deux hommes et une femme, incarnés par Liam Neeson, Laurence Fishburne et Amber Midthunder) vont tenter d’acheminer sur place le matériel nécessaire au sauvetage de ces mineurs. Une expédition où ils mettent leurs propres vies en jeu car elle nécessite de conduire sur la route de glace – qui donne son titre au film – couvrant la quasi- totalité du lac Winnipeg et menaçant de fondre à chaque instant.

Cet hommage assumé au Salaire de la peur de Clouzot fonctionne parfaitement dans toutes les scènes d’action pure, de suspense sur glace. Hélas, Heinsleigh a tenu à y ajouter une histoire de méchants – forcément méchants – propriétaires de cette mine qui avec l’aide de leur méchante compagnie d’assurance – forcément méchante – va tout faire pour que les mineurs meurent sans révéler le deal qu’ils avaient fait à certains d’entre eux pour gagner en rentabilité en mettant leurs vies en danger. Ces course- poursuites- là, vues et revues en bien plus spectaculaires, abîment dans la dernière ligne droite la tension et les rebondissements malins de la première partie. Dommage.


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