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Retour sur les films primés au "plus beau des festivaux".

Cette année, crise sanitaire oblige, le Festival international du film d’animation d’Annecy se déroule intégralement en ligne, du 15 au 30 juin. Pour célébrer cette 60e édition très particulière, Première vous propose d’élire le meilleur film primé du festival, le "Cristal des Cristal" (vous pouvez voter en fin d’article). Aujourd'hui, redécouvrez Mary et Max, Cristal ex-aequo avec Coraline en 2009.

Après une flopée de courts remarqués et multi-récompensés, l’australien Adam Elliot signait son seul et unique long métrage à ce jour. Une merveille de sensibilité sur la relation épistolaire entre une petite fille australienne à part et un quadragénaire newyorkais atteint du syndrome d’Asperger. Tourné image par image en pâte à modeler (avec un remarquable travail sur le noir et blanc et la couleur), Mary et Max n’est pas, contrairement à son pitch, un insoutenable mélo. Le cinéaste insuffle beaucoup d’ironie douce et d’absurde à ces portraits de marginaux qui cherchent à donner un sens à leur vie. Elliot a clairement revendiqué l’influence de la photographe Diane Arbus sur son travail où l’étrangeté le dispute à l’émotion. On pourrait également citer celle de Woody Allen ou de Spike Jonze pour la mélancolie têtue et l’humour du désespoir qui s’en dégage. Reviens-nous Adam Elliot !

Synopsis : Une fillette australienne de huit ans solitaire écrit au hasard à un quadragénaire newyorkais, lui aussi seul et mentalement perturbé.

Ci-dessous, découvrez la bande-annonce du film :