Retour sur les films primés au "plus beau des festivaux"
Cette année, crise sanitaire oblige, le Festival international du film d’animation d’Annecy se déroule intégralement en ligne, du 15 au 30 juin. Pour célébrer cette 60e édition très particulière, Première vous propose d’élire le meilleur film primé du festival, le « Cristal des Cristal » (vous pouvez voter en fin d’article). Aujourd’hui, zoom sur le long-métrage hongrois Sita chante le blues, présenté en 2008.
Quand une légende de l'Inde rejoint une douleur intime… Avec Sita chante le blues, Nina Paley revisite le Râmâyana, célèbre épopée de la mythologie indienne en lui trouvant un écho dans la déception amoureuse encore à vif qu’elle a elle- même vécue dans ce pays. Le tout sous la forme d’une comédie musicale, au son des ballades de blues de la chanteuse de jazz américaine Annette Hanshaw. Et pour traduire à l’écran ce jeu entre les époques, la cinéaste a pris le parti, dans la même logique, de mêler les techniques d’animation : le crayonné brut pour la partie autobiographique, le théâtre d’ombres pour l’analyse du mythe en voix off façon chœur antique et un univers à la Betty Boop pour les numéros chantés. Ces aller- retour stylistiques donnent son rythme à ce film d’animation qui questionne non sans humour les inégalités dans les relations hommes- femmes à travers les siècles et les cultures.
Synopsis : Deux histoires en parallèle. Celle de Sita, une déesse indienne et épouse dévouée, répudiée par son mari. Et celle d’une jeune Américaine qui rejoint son mai en Inde avant que leur couple se sépare et qu’elle rentre aux Etats- Unis seule
Ci- dessous découvrez la bande- annonce du film :
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