Festival de Cannes
Studio Canal / Les Films du Losange / Rezo Films / Condor Distribution

Que voir en ce dimanche 11 juillet ? Voici le programme !

Les temps forts d'hier 
Première a adoré Où est Anne Frank ?, le nouveau film d'animation d'Ari Folman (Valse avec Bachir), dont on avait découvert la sublime bande-annonce quelques jours avant sa projection à Cannes. Sean Penn a évidemment créé l'événement en revenant présenter un film en compétition, malgré l'accueil glacial de son précédent, The Last Face. Ouf ! Pour Flag Day, dont il partage l'affiche avec sa fille, il n'a pas été moqué. L'autre actrice qui a fait beaucoup parler d'elle était Léa Seydoux, testée positive sur un tournage, qui doit s'isoler chez elle, à Paris, et ne pourra peut-être pas se rendre sur la Croisette pour y présenter ses quatre longs-métrages sélectionnés...


Cannes 2021 - jour 5 : Sean Penn et son drapeau de chagrin, Ari Folman à la poursuite d'Anne Frank, l'interview de Marina Foïs et Pio Marmaï

En compétition : 

Trois films sont en compétition aujourd'hui : il s'agit de Drive my car d'Hamaguchi Ryusuke, Tre Piani de Nanni Moretti et Bergman Island de la cinéaste française Mia Hansen-Love. Ryusuke met en scène un homme, Yusuke Kafuku, qui ne parvient pas à surmonter un drame personnel. Alors qu'il accepte un travail, il fait une rencontre inattendue : une jeune femme qu'on lui a assignée comme chauffeure... Le réalisateur japonais avait déjà fait sensation avec son film Asako I & II, sélection officielle du Festival de Cannes 2018. Nanni Moretti, lauréat de la Palme d'Or du Festival de Cannes 2001, pour son drame La Chambre du fils, nous présente son quinzième long-métrage, Tre Piani, qui met en scène plusieurs habitants d'un immeuble romain, leurs problèmes, leur quotidien... Il s'agit d'une adaptation d'un roman du même nom, écrit par l'auteur israélien Eshkol Nevo. Bergman Island est sûrement l'un des films les plus attendus de la sélection. La réalisatrice Mia Hansen-Love (Un amour de jeunesse, Le père de mes enfants) nous emmène sur l’île suédoise de Fårö, en compagnie d'un couple de cinéastes. 


Vicky Krieps: "Je dois à Mia Hansen-Løve mon premier choc de spectatrice de cinéma"

 

Hors-compétition :

Un seul film présenté en hors-compétition dimanche, il s'agit du drame de Kornél Mundruczo, intitulé Evolution. On y suit trois générations de personnes, confrontées à l'Holocauste et à la mémoire. Le réalisateur est à l'origine du film Pieces of a woman, le drame mettant en scène Vanessa Kirby et Shia LaBeouf en couple déchiré suite à la mort de leur enfant.

Pieces of a Woman (Netflix) est absolument déchirant [critique]

 

Quinzaine des réalisateurs :

Ali & Ava, de Clio Barnard met en scène deux personnes très solitaires du nom d'Ali et Ava. Ils se rencontrent et s'aiment mais petit à petit leur relation passionnelle fait ressortir beaucoup de côtés sombres. La réalisatrice britannique est connue pour son film Le Géant égoïste. Le réalisateur Jean-Gabriel Périot, dont les fictions frôlent souvent le documentaire, nous livre un documentaire intitulé Retour à Reims (fragments). Adèle Haenel nous lit le philosophe Didier Eribon et nous raconte l'histoire politique du monde ouvrier français, des années 50 à nos jours. Dans le drame de Radu Muntean, Întregalde, on suit un groupe de personnes en mission humanitaire, qui se retrouveront dans une situation problématique à la suite d'une mauvaise rencontre.

 

Un certain regard :

Le diplômé norvégien de La Fémis, Eskil Vogt, ouvre la catégorie Un certain regard dimanche avec son film The innocents, qui met en scène de jeunes enfants et pré-adolescents victimes d'événements surnaturels. Semih Kaplanoglu, quant à lui, met en scène Hasan, dans Baglilik Hasan (Les promesses d'Hasan). Ce dernier tente de se rattraper auprès de sa femme avant de partir en pèlerinage à la Mecque.

 

Semaine de la critique :

Après être apparue dans Mandibules récemment, Adèle Exarchopoulos revient dans Rien à foutre réalisé par Julie Lecoustre et Emmanuel Marre. Elle y interprète une jeune hôtesse de l'air, Cassandre, à la vie facile et sans prise de tête. Mais il est temps de faire face à la réalité...

La semaine de la critique met aussi en compétition la première catégorie des courts-métrages parmi eux : Soldat Noir de Jimmy Caporal-Trésor, Über Wasser, de Jela Hasler...

 

Séances spéciales cinéma et climat :

Re dai wang shi (Are you lonesome tonight ?), réalisé par Shi Pei Wen met en scène un jeune homme persuadé d'avoir provoqué une mort accidentelle. Cependant, alors qu'un policier tente de résoudre cette enquête, le jeune homme se rapproche étrangement de la veuve du défunt. Le cinéaste ukrainien Sergei Loznitsa nous livre Babi Yar. Context, un documentaire choc sur le massacre de 30 000 juifs par les nazis en septembre 1941. Le documentaire est réalisé à partir d'images d'archives.

Cannes classics :

Pour réviser ses classiques, aujourd'hui la sélection Cannes Classics offre un des films les moins compréhensibles de la planète mais qu'on adore quand même : le grand Mulholland Drive, de David Lynch, réalisé en 2001. Il a d'ailleurs reçu le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2001.

Dans la sélection on retrouve également Orfeu Negro, de Marcel Camus dans lequel on suit Eurydice à la veille du carnaval de Rio, qui fait le rencontre d'Orphée...


Quand David Lynch ne voulait pas expliquer Mulholland Drive : "Je n’aime pas trop m’étendre sur la signification des choses…"

Le cinéma de la plage :

JFK (director's cut), d'Oliver Stone date de 1991 et revient sur l'enquête et les accusations de complot au lendemain de l'assassinat de l'ancien président des États-Unis, John F. Kennedy. Une projection événement proposée juste avant celle du nouveau film du réalisateur, intitulé JFK : Revisited, qui s'intéresse aux images d'archives sur sa mort, qui ont longtemps été tenues secrètes par le gouvernement américain.

 

Plus d'infos dans notre dossier spécial Festival de Cannes