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Le cinéma, les studios, l’animation… Le cinéaste a lâché des tonnes de punchlines lors de sa rencontre avec le public d’Annecy. Morceaux choisis.

Annecy 2016 : Guillermo Del Toro présente sa spectaculaire série Trollhunters

Le cinéma et la réalisation

« Sachez ce que vous faites bien et ce que vous faites mal. Si vous pensez tout faire bien, vous vous trompez »

« Le seul public, c’est vous-même. Le reste, c’est de la masturbation (…) L’important, c’est le lien avec le public »

« Je ne vais pas faire les films que je ne veux pas faire. Pourquoi ? Parce qu'il faut bander pour baiser »

« Avant, le cinéma était une religion. Aujourd’hui on parle de contenus et de diffuseurs »

« Je peux vous dire où j’étais, et ce qui s’est passé avant et après mon visionnage des films qui m’ont » forgé en tant que réalisateur. 

« Il faut être brutal en post-production, il faut savoir couper »

« Ne faites pas les films dont avez besoin, faites les films qui ont besoin de vous. Parce que personne ne va les faire à votre place »

« Nous sommes des créatures délicates, nous les artistes »

« Ça coûte aussi cher et c’est aussi dur de faire une merde qu’un bon film » 

Les studios hollywoodiens

« J’ai subi une fois l’ingérence d’un studio, c’était pour Mimic. Quand on travaille avec un studio, il faut apprendre un mot universel : non. Un mot que les pontes des studios aiment dire mais qu’ils ne peuvent pas entendre »

« Souvent, vous recevez des notes de production de gens qui devraient aller se faire foutre »

L’animation

« Je réalise de l’animation comme je réalise un film live »

« Le live action, c’est comme d’essayer d’attraper des papillons avec un filet. L’animation permet d’avoir un plus gros filet »

« Le taux de morts dans les dessins animés à augmenté de 100 % quand je suis arrivé chez Dreamworks »

« L’animation n’est pas un genre mais un outil. C’est une forme d’art à part entière qui parle autant aux adultes qu’aux enfants », a-t-il lâché, sous les applaudissements d’un public forcément conquis. 

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